Les députés débattront aujourd'hui en commisson d'une nouvelle carte des régions dans laquelle le Limousin est rattaché à l'Aquitaine, a indiqué à l'AFP le rapporteur du texte sur la réforme territoriale à l'Assemblée Carlos Da Silva (PS).
Après la suppression de la carte vendredi par le Sénat, M. Da Silva a déposé her soir, en accord avec le gouvernement, un amendement rétablissant cette carte mais en détachant le Limousin de la grande région formée avec le Centre et le Poitou-Charentes dans le projet du gouvernement. Aucune autre modification n'est introduite à ce stade. "C'est la seule modification qui fasse plutôt consensus", a-t-il expliqué, mais "ce n'est qu'un premier projet pour le débat parlementaire".
"J'ai auditionné entre 50 et 100 conseillers régionaux, rencontré des dizaines de parlementaires et discuté avec le gouvernement. C'est la seule modification qui fasse plutôt consensus", a expliqué ce proche de Manuel Valls mais "ce n'est qu'un premier projet pour le débat parlementaire".
La grande région Centre-Poitou-Charentes-Limousin "faisait +dissensus+" et "le Limousin ne souhaitait pas rester dans cette grande région", a-t-il ajouté. Le maire de Tulle et conseiller de François Hollande à l'Elysée, Bernard Combes, avait plaidé ainsi pour une fusion avec l'Aquitaine.
Toutes les autres modifications, évoquées dans le débat, "font débat, y compris au sein du groupe majoritaire", a-t-il souligné. Les sénateurs socialistes avaient par exemple proposé la fusion des régions Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin.
La Bretagne et les Pays de la Loire sont donc pour l'instant toujours chacun de leur côté, la Picardie fusionnée avec Champagnes-Ardennes, etc.. "On verra bien le sens que prendra le débat parlementaire", a indiqué M. Da Silva.
Invités du débat de RTL Midi à 13h10 : Jean-Christophe Fromantin, député-Maire de Neuilly-sur-Seine
et candidat à la présidence de l'UDI et Carlos Da Silva, porte-parole du
PS et rapporteur du texte sur la délimitation des régions à l'Assemblée.
Une dette abyssale de plusieurs dizaines de millions d'euros: les grandes lignes d'un audit financier commandé par la nouvelle direction de l'UMP seront dévoilées aujourd'hui, en pleine guerre des ambitions à quelques mois de l'élection du nouveau président.
Les principaux cadres de l'UMP, réunis dans le huis clos du siège du parti fondé en 2002, s'apprêtent à vivre à partir de 18H00 un nouvel épisode de la crise financière et morale traversée depuis 2012. En proie à de graves difficultés de trésorerie depuis plusieurs années, l'UMP est désormais au bord du gouffre.
D'après des documents que l'AFP a pu consulter, la dette était de 76 millions d'euros à la fin de l'année 2013, contre 96 millions à la fin de l'année 2012.
La ligne "propagande et communication" de l'année électorale 2012 affiche à elle seule 33,329 millions d'euros. Il s'agit de l'année où l'UMP aurait pris en charge des dépenses de campagne -- notamment des meetings -- du candidat Nicolas Sarkozy, selon les affirmations de la société Bygmalion et de l'ex-directeur adjoint de campagne, Jérôme Lavrilleux (10 à 11 millions selon Bygmalion).
Ce marasme financier vient encore noircir un tableau judiciaire déjà bien sombre. Un nouveau front est encore apparu hier avec l'ouverture d'une enquête pour "abus de confiance" concernant le paiement par l'UMP des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy -- plus de 300.000 euros -- après l'invalidation de ses comptes de campagne.
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Les délais d'attente pour passer un examen d'IRM (imagerie par résonance magnétique) s'allongent encore en France marquant "la pire année depuis 11 ans", avec des inégalités régionales toujours aussi marquées, selon la dernière enquête de l'association Imagerie Santé Avenir (ISA), publiée hier.
Alors qu'il fallait attendre 29 jours en 2012 pour obtenir une IRM "en urgence" et 30,5 jours en 2013, le temps d'attente moyen s'établit désormais à 37,7 jours, soit en termes d'aggravation, la "pire année depuis onze ans", déplore l'association, représentant l'industrie de l'imagerie.
Ce délai moyen d'attente reste en dessous des objectifs du Plan cancer 2014-2019 qui l'a fixé à 20 jours. Ce dernier plan est pourtant moins ambitieux que le précédent Plan Cancer qui avait fixé la limite à 15 jours et à 10 jours dans les régions à risque élevé de mortalité par cancer.
Or, les inégalités se creusent dans les régions. Et aucune des régions à forte mortalité par cancer ne passe sous la barre des 30 jours d'attente à part le Nord-Pas-de-Calais (26,3 jours).
Les délais dépassent les 50 jours dans certaines régions comme la Bretagne, l'Alsace, la Lorraine, l'Auvergne, les Pays de la Loire, et même les 64 jours en Basse Normandie.
L'Ile-de-France (IDF) et PACA limitent les dégâts avec un délai de 30 jours, mais avec une nette régression pour l'IDF (délai de l'an dernier : 22,6).
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