Le journal de 19h : la France visée par un attentat-suicide à Kaboul

Le centre culturel français de Kaboul a été ce jeudi la cible d'un attentat-suicide qui a fait au moins un mort et une vingtaine de blessés. Lors d'une représentation théâtrale en fin d'après-midi, un kamikaze s'est fait exploser au lycée Istiqlal, abritant l'Institut français. Aucune victime française n'est à déplorer dans cet attentat.

Selon un communiqué de l’Élysée, François Hollande a "condamné" l'attentat perpétré ce jeudi contre le centre culturel français de Kaboul, y voyant un acte "odieux" contre la "culture et la création". Laurent Fabius, en déplacement à Lima pour préparer la conférence sur le climat, a estimé que "c'est la France que l'on a voulu toucher semble-t-il".

Deux attentats-suicide, contre le centre culturel français et des soldats afghans, ont fait plusieurs morts et plus d'une vingtaine de blessés jeudi à Kaboul. La capitale afghane est en proie à une recrudescence des violences à l'approche du retrait de l'Otan.

Algérie : un second ravisseur d'Hervé Gourdel abattu

Un deuxième membre du groupe islamiste Jund al-Khilafah, impliqué dans la décapitation du touriste français Hervé Gourdel, a été tué par l'armée algérienne, selon le ministre algérien de la Justice Tayeb Louh. Les autorités ont "identifié" le cadavre d'un des auteurs présumés de l'assassinat, "tué récemment par l'armée", a déclaré ce dernier sans divulguer son identité.

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Le ministre avait déjà annoncé le 26 novembre la mort d'un membre de Jund al-Khilafah, également tué par l'armée. Depuis le décès d'Hervé Gourdel, l'armée algérienne a lancé une opération d'envergure, mobilisant 3.000 soldats, pour retrouver son corps et localiser ses assassins dans le massif montagneux du Djurdjura en Kabylie.

Helga Wauters a été remise en liberté sous contrôle judiciaire

L'anesthésiste belge Helga Wauters, mise en cause dans la mort d'une patiente à la maternité d'Orthez, a été remise en liberté sous contrôle judiciaire.

Cette remise en liberté est assortie d'une "obligation de résidence en France, d'une interdiction de sortie du territoire, de l'interdiction d'exercer la médecine, de l'obligation de fréquenter un centre de lutte contre l'alcoolisme" ainsi que d'une caution de 50.000 euros

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