Comme le suicide est la troisième cause de mortalité chez les agriculteurs après les cancers et les maladies cardiovasculaires, la MSA a décidé de mettre en place aujourd'hui, Agri'écoute, un numéro d'appel pour les agriculteurs en difficulté.
Ce service, accessible 24h/24 et 7j/7, permet de dialoguer
anonymement avec des bénévoles formés aux situations de souffrance ou de
détresse.
Le service est joignable au 09.69.39.29.19, au prix d’un
appel local (gratuit depuis une « box »).
La colère s'est exprimée ces dernières semaines, notamment dans les filières
fruits, légumes et élevage bovin, face à des cours qui s'effondrent et
des contraintes administratives et environnementales que les agriculteurs
jugent trop pesantes.
Bien qu'il soit difficile d'établir un "lien de cause à effet" entre
une crise dans une filière et le suicide, "dès qu'on sent qu'une
difficulté plus importante survient (économique, aléas climatiques), on envoie
un courrier aux adhérents pour les inciter à parler", a poursuivi Gérard
Pelhâte, président de la MSA.
Invités de RTL Midi : Gérard Pelhâte, Président de la MSA, la Mutualité Sociale Agricole, et Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt.
Les militants anti-prostitution ont mobilisé leurs troupes hier, avec la parution d'une lettre d'élus de tous bords dénonçant l'enlisement d'une proposition de loi au Sénat, devant lequel arrivait, après 800 km de marche, une ex-prostituée en lutte, Rosen Hicher.
"Si l'on veut que la prostitution s'arrête, il faut pénaliser les clients", a lancé, émue, cette femme de 57 ans, entourée d'une centaine de militants. Derrière elle, à quelques pas des Champs-Élysées, se tenait il y a un quart de siècle le bar à hôtesses où elle a fait sa première passe.
"C'est là qu'une prostituée m'a dit +on dirait que tu as fait ça toute ta vie+", a-t-elle raconté. "Il faut dire aux jeunes filles de ne pas accepter une première relation tarifée", "quand on rentre dans la prostitution, on finit par en mourir".
Pendant six semaines, Mme Hicher, prostituée pendant 22 ans, a martelé son credo : la prostitution "n'est pas un droit, on n'a pas le droit d'acheter une femme ou de la vendre". Elle a traversé la France, depuis Saintes en Charente-Maritime jusqu'au Sénat, où la proposition de loi censée pénaliser les clients n'a toujours pas été adoptée.
Le texte a été voté en première lecture par les députés en décembre 2013. Mais la disposition pénalisant les clients, à laquelle le gouvernement est favorable, a depuis été supprimée, en juillet, par une commission de la chambre haute du Parlement. Elle la jugeait inefficace contre les réseaux et susceptible de précariser davantage les prostituées.
"Que les sénateurs se réveillent et bougent enfin !", a lancé Mme Hicher. "S'il y avait eu la pénalisation des clients" à l'époque, "je n'aurais pas été prostituée", a regretté cette mère de six enfants. Son arrivée à Paris a coïncidé avec la parution dans le Journal du dimanche d'un appel de maires et élus de tous bords aux sénateurs, contre la prostitution.
Prostitution : faut-il pénaliser les clients ? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour !
L'Association des maires de France (AMF) réclame la suppression de la demi-journée de consultation des enseignants sur les programmes de maternelle et le socle commun, organisée sur le temps scolaire.
"Plusieurs directeurs académiques ont annulé la demi-journée neutralisée, prévue courant octobre, et organisent la concertation des enseignants en dehors du temps scolaire des enfants", précise l'AMF dans un communiqué.
"Considérant que ce qui est possible dans certains départements doit l'être pour tous, l'AMF demande l'annulation pour toutes les écoles de cette demi-journée de consultation organisée sur le temps scolaire des enfants", ajoute-t-elle.
Les enseignants devaient avoir une demi-journée libérée sur le temps scolaire entre le 22 septembre et le 18 octobre dans les écoles maternelles pour discuter du programme et dans les écoles élémentaires et les collèges pour discuter du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Les communes devaient décider d'une éventuelle prise en charge des élèves durant cette période, provoquant la colère de l'AMF qui avait déclaré que "les maires de France ne sont pas les supplétifs de l'Education nationale".
L'association présidée par Jacques Pélissard avait déjà demandé la réorganisation de cette demi-journée le 25 septembre.
Une autre consultation est prévue plus tard dans l'année sur les programmes scolaires du primaire et du secondaire, ainsi que sur l'enseignement moral et civique.
Nous attendons vos commentaires et vos avis. A vous de jouer !
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