Un groupe Facebook antiradars comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Rodez (Aveyron) cet après-midi. Au total 15 personnes, dont le fondateur du groupe, sont poursuivies pour "soustraction à la constatation des infractions routières".
La justice leur reproche de signaler la présence de radars sur les routes, et ce, via le réseau social. Ce procès inédit suscite une vive polémique. Le procureur de la République de Rodez, Yves Delpérié, a-t-il raison de poursuivre cette communauté ?
Jean-Yves Salaün estime qu'il faut interdire tout ce qui permet aux usagers de se soustraire, de manière volontaire, à la constatation des infractions. Pour lui, prévenir les automobilistes sur la localisation des radars constitue un acte anti-citoyen. À ce sujet, le délégué général de l'Association Prévention Routière s'inquiète aussi des dangers liés à l'utilisation des téléphones au volant.
Il y a un danger supplémentaire lorsqu'on utilise son smartphone, tout en conduisant.
Jean-Yves Salaün, délégué général de l'Association Prévention Routière
Éric de Caumont, avocat spécialisé en droit automobile, estime que condamner ce groupe serait absurde. Les contrôles routiers ont pour principal objectif de prévenir les automobilistes et non de les piéger. D'après lui, ces échanges d'informations relèvent de la liberté de communication.
La communication entre individus fait partie des droits les plus fondamentaux.
Éric de Caumont, avocat spécialisé en droit automobile
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte