La culture de la rose de mai relancée par Grasse
REPLAY - Le journal "Les Échos" révèle que la communauté d'agglomération du pays de Grasse veut réserver des zones foncières pour la culture de plantes à parfums.
C'est un savoir-faire qui demande précision et délicatesse, quasiment un art qui ne s'exerce que pendant un mois. La cueillette de la rose de mai a débuté hier et c'est le journal Les Échos qui nous emmène ce matin auprès des petites mains qui la récoltent dans les champs de fleurs du pays de Grasse dans le Var. Récoltée à la main, le matin. Mais il faut attendre que les premiers rayons du soleil aient fait éclore le bouton, il faut alors cueillir la fleur dès qu'elle s'ouvre sinon elle est inutilisable. Elle est ensuite placée dans des sacs acheminés vers des usines de parfum qui vont la distiller dans l'après-midi même. Car la rose de mai ne garde son parfum que quelques heures.
La région de Grasse est connue depuis 300 ans pour fournir les plus grands parfumeurs du monde. Elle a compté jusqu'à 5.000 producteurs de rose dans les années 1930. Ils ne sont plus qu'une vingtaine sur à peine 50 hectares, les autres ont été victimes de l'éclosion des parfums de synthèse et des roses de Bulgarie, de Turquie et du Maroc.
Les parfumeurs commencent à en revenir, car la rose de Grasse a un parfum unique dû au terroir entre mer et montagne. Parmi les parfumeurs qui ont décidé de "relocalise, il y a ainsi Dior qui est en discussion pour replanter 5 hectares. Pour cela, la communauté d'agglomération de Grasse a décidé de réserver des zones foncières dédiées aux plantes à parfums, et Dior va pouvoir faire pousser ses fleurs dans un champ qui aurait dû accueillir un complexe hôtel. Autant dire que les propriétaires fonciers les ont déjà dans le nez, mais là-bas, au moins, l'important, c'est la rose.
Une rose aux nombreuses épines
En 1978 quelque 900 membres de la secte de Jim Jones se suicidèrent collectivement dans la jungle de Guyana en avalant un liquide jaune empoisonné, distribué par le gourou. "La secte Jim Jones d'aujourd'hui c'est la gauche française" écrit Laurent Joffrin dans Libération, et le liquide jaune c'est la division ? Tous les journaux relèvent, ce matin, la fracture de la gauche au lendemain du psychodrame de la "motion de censure de gauche", officiellement évitée à deux signatures près. "Existe-t-il encore une majorité ?", se demande Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro. "La réponse est non", écrit-il.
"Et si l'on paraphrasait Victor Hugo, suggère Philippe Marcacci dans l'Est Républicain ? Le coup passa si près que le chapeau tomba". "Ce nouvel épisode, renchérit Pascal Coquis dans les Dernières Nouvelles d'Alsace ressemble furieusement à un naufrage : car sur ce Radeau de la Méduse qu'est devenue la majorité présidentielle, chacun saute à pieds joints sur les bouées de sauvetage, au risque de faire chavirer toute l'embarcation... 2017 port de l'angoisse".
"Pourtant, écrit Jean Levallois dans La Presse de la Manche, un calcul subtil des frondeurs" montre "qu'ils savaient jusqu'où ne pas aller trop loin". Pour la presse, c'est évident, les frondeurs n'ont pas voulu scier la branche sur laquelle ils sont assis. "C'est un échec calculé", titre Libération.
"La soupe est sans doute trop bonne pour renverser la gamelle", juge Yann Marec du Midi Libre. "Mais alors quel est le sens politique de tout ça s'interroge encore Pascal Coquis dans les DNA, quand on ne veut pas ressembler à Brutus, on ne saisit pas le couteau, ou alors on va jusqu'au bout de son geste". Avaler le poison jaune ou sauver la rose.
Comment éviter les poisons du quotidien ?
En lisant Le Parisien/Aujourd'hui en France qui consacre sa Une et une double page à un problème de santé publique qui mériterait sans doute encore plus de place : les perturbateurs endocriniens. Des médecins lancent aujourd’hui une campagne de prévention contre ces substances qui détraquent notre organisme. Il y en a partout autour de nous : la peinture des meubles, les jouets en plastique, les fruits et légumes traités, le téflon de la poêle, le vernis à ongles.
Petites molécules et gros dégâts. Explosion des cas de diabète de type 2, d'obésité, de cancer, sans compter tout ces jeunes couples qui n'arrivent pas à avoir d'enfants. Alors bien sûr, on ne va pas vivre sous une cloche de verre, mais au moins adopter de nouvelles habitudes, en revenant à des produits naturels, des meubles en bois, des produits ménagers en vinaigre, des cosmétiques bio, du parfum avec des vraies roses.
Une liste tout en bleu
"La force tranquille", le slogan de François Mitterrand en 1981. En Une de l'Équipe ce matin, photo de Didier Deschamps, regard tourné vers la gauche, bras croisé. "Le sélectionneur, qui annoncera ce soir la liste des 23 joueurs qui disputeront l'Euro, est resté fidèle à ses convictions", explique le journal : il fera confiance au groupe qui s'est affirmé contre les Pays-Bas et la Russie en mars. Autrement dit, et comme le titre Le Parisien, l'Euro s'éloigne pour Ben Arfa. "Didier Deschamps liste in translation", titre Libération.
"LA liste des bleus, le secret défense du JT de TF1", titre de son côté 20 minutes. Car oui cette liste sera dévoilée ce soir au 20h de TF1 et 20 minutes raconte que la clé USB contenant la liste arrivera à TF1 à 18h, pour que la chaîne ait le temps de mettre en image les joueurs. La clé USB sera ensuite conservée dans une salle gardée par un vigile. Quatre personnes seulement seront mises au courant, les techniciens de la régie seront priés de laisser les portables à l'entrée de la pièce. La confiance règne. Le plus grand danger en fait, c'est le stagiaire de TF1 qui mettrait la main sur le précieux document par hasard et le balancerait sur Twitter à 19h. Alors maintenant, il faut qu'on ait la liste ultra secrète des stagiaires de TF1 !
