L'élection présidentielle est-elle jouée d'avance ?

La semaine a été riche en rebondissements. La vague provoquée par la sortie du livre confidence Un président ne devrait pas dire ça n'est toujours pas redescendue. Jeudi 27 octobre, Manuel Valls a notamment évoqué sa "colère" personnelle après les propos tenus par le président de la République face aux deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme. "C'est ce que je ressens, il ne faut pas taire et toujours nommer les choses", a confié le Premier ministre, cité par le quotidien national. De son côté, Nicolas Sarkozy a confié qu'il refuserait de voter pour le Front national, même en cas de duel face à François Hollande, après avoir longtemps prôné la politique du "ni-ni".

"Je ne sais pas comment les Français vont faire pour s'y retrouver en allant voter", confie Alexandre Malafaye, pour qui la longueur du processus des primaires brouille la lisibilité du débat politique. Ce qui est formidable, c'est pas qu'on ne sait pas qui va gagner, mais qu'on ne sait qui est candidat", renchérit Clémentine Autain.

On refait le monde avec :
- Clémentine Autain, directrice du trimestriel Regards
- Alexandre Malafaye, fondateur de Synopia
- Juan-Pedro Quiñonero, correspondant du journal espagnol ABC