Un Tunisien installé en France et qui était soupçonné de recruter des apprentis jihadistes a été expulsé vers son pays d'origine, jeudi 12 juin au soir. Il avait été arrêté au début du mois, à Grenoble. La rapidité de son expulsion et cette procédure accélérée illustrent la nouvelle méthode du ministère de l'Intérieur pour lutter contre ces filières.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a lancé le plan anti-filières jihadistes à la fin du mois d'avril. Ce changement de stratégie permet d'aller plus vite et d'envoyer un signal fort.
Auparavant, les recruteurs de jihadistes présumés étaient également arrêtés, mais faisaient l'objet de longues enquêtes judiciaires pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Les personnes arrêtées parlaient peu, étaient placées en détention provisoire, avec les problèmes possibles que l'on connaît en prison. Les procès pouvaient, in fine, eux aussi se terminer par des interdictions de territoire.
Le choix a donc été fait d'aller plus vite. Pour l'enquête, le recruteur de Grenoble a été interrogé. Pour l'efficacité, il a été expulsé, se félicite en substance le ministère de l'Intérieur.
La toute première expulsion de ce genre avait visé un algérien de 37 ans, installé lui aussi en Savoie, à Albertville.
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