IUT de Saint-Denis : le directeur et sa famille placés sous surveillance policière

INFO RTL - Après l'agression dont il a été victime mercredi soir à Paris, le directeur de l'IUT de Saint-Denis et sa famille font désormais l'objet d'un double dispositif de surveillance par les forces de l'ordre.

L'Institut universitaire de technologie de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis

Crédit : Raphaël Vantard

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Samuel Mayol, le directeur de l'IUT de Saint-Denis et sa famille font désormais l'objet d'une double surveillance policière. Les forces de l'ordre ont mis en place deux dispositifs ce jeudi 21 mai. Une surveillance des locaux universitaires de l'IUT de Saint-Denis, au nord de Paris, ainsi qu'une autre au domicile de Samuel Mayol.

Depuis le récit de son agression par deux hommes mercredi soir dans le neuvième arrondissement de Paris, les autorités ont donc changé d'appréciation sur la réalité de la menace qui plane sur l'homme de 41 ans. Jusqu'ici, les policiers avaient simplement conseillé au directeur d'IUT de changer de trajet dans la mesure du possible.

Le directeur d'IUT convaincu que l'agression était préméditée

Pour faire la lumière sur cette agression, les enquêteurs de la police judiciaire se sont rendus ce jeudi après-midi au siège du Grand Orient de France, la loge de Francs-maçons dont Samuel Mayol est membre depuis deux ans. C'est là qu'il assistait mercredi soir à une réunion, juste avant son agression.

Les policiers ont posé quelques questions de routine au grand maître de la loge. Les enquêteurs souhaitent notamment savoir si la présence de Samuel Mayol au Grand Orient a pu être révélée par un Franc-maçon membre d'une loge.

Samuel Mayol est en effet convaincu que l'agression était préméditée et que ses agresseurs l'attendaient à la sortie de la réunion de la loge maçonnique. Selon ses proches, deux des professeurs avec lesquels il a été en conflit ouvert à l'IUT de Saint-Denis sont également membres du Grand Orient de France.

Les trois enquêtes confiées à la PJ de Seine-Saint-Denis

Samuel Mayol avait reçu quinze lettres de menaces de mort depuis le 4 février dernier. La dernière de ces missives, à caractère islamiste, appelait à une fatwa. Le directeur avait mis à jour un système d'emplois fictifs au sein de l'IUT, mis en place par l'ancien chef du Département de Techniques Commerciales, destitué depuis 18 mars par le Conseil d'administration.

Les trois enquêtes - sur les menaces de mort, les soupçons d'emplois fictifs au sein de l'IUT et l'agression - ont été confiées aux services de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.

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