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"Il faut mettre les jeunes en avant", dit le directeur sportif de l'association Boxing Beats
REPLAY - Saïd Bennajem permet aux jeunes d'Aubervilliers de suivre des cours de boxe et de bénéficier d'un soutien scolaire.
Saïd Bennajem et l'une de ses boxeuses
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Saïd Bennajem est un ancien champion de boxe, directeur sportif de l'association Boxing Beats, qui permet à des jeunes de bénéficier, en plus de leur entraînement sportif, d'un véritable soutien scolaire. Une initiative qu'il a prise après le décès de son entraîneur.
"J'ai décidé, avec la ville d'Aubervilliers, de continuer le travail de mon entraîneur", explique-t-il. Refusant de se contenter de la boxe, Saïd Bennajem veut aider les jeunes à trouver "un projet d'avenir" et met ainsi en place "des projets extra-sportifs".
Ce qui est important, c'est que le passage à la salle de boxe leur serve un jour
Saïd Bennajem
"Ce qui est important, c'est que le passage à la salle de boxe leur serve un jour, estime-t-il. Il faut mettre les jeunes en avant, les aider et ne pas les rabaisser". Si Boxing Beats dispose du soutien de quelques partenaires, l'ancien boxeur avoue que les quartiers se sentent "parfois un peu exclus" et regrette "que l'on ne parle (d'eux) que lorsqu'il se passe des choses catastrophiques".
Une semaine consacrée aux "fractures françaises"
Toute cette semaine, RTL propose une série de reportages pour faire un état des lieux des clivages qui existent au sein de la société française et qui ont éclaté au grand jour après les attentats contre Charlie Hebdo et la supérette casher de la porte de Vincennes.
La France aujourd'hui s'interroge douloureusement : comment trois enfants de la République ont-ils pu prendre les armes contre leurs propres compatriotes ?
RTL a choisi d'écouter et de donner la parole aux Français pour décrypter les fractures qui divisent notre pays et font craindre pour sa cohésion : crispations identitaires, chômage, échec scolaire, ghettoïsation ethnique et religieuse.
