#Tousconcernés. Après #Balancetonporc et #Metoo, le combat contre le harcèlement sexuel continue. Dans le sillon du scandale de l'affaire Harvey Weinstein ou de James Toback, également accusé de harcèlement ou d'agression sexuelle.
Depuis plusieurs semaines, les langues se délient et les voix s'élèvent pour dénoncer ce fléau. Interrogés par Le Parisien dans son édition du 25 octobre, ce sont cette fois des hommes, connus, qui prennent la parole.
Homme politique, de télévision, artiste, sportif, comédien... En tout 16 personnalités s'expriment contre le harcèlement sexuel. Pour l'ancien chef de l'État François Hollande, "c'est toute la société qui doit se lever pour empêcher, dissuader et condamner ces agissements". Christian Estrosi considère que "si on ne prend pas les bonnes décisions pour protéger les victimes de harcèlement, on est soi-même responsable".
J'espère (...) que ce sera une prise de conscience pour les hommes qui commettent ces agressions
Nikola Karabatic
Elie Semoun veut "ouvrir sa gueule", quand Bruno Solo encourage à "se mettre dans la peau d'une femme" et considère que "la démarche de #Balancetonporc est saine". Julien Clerc s'inquiète pour "toutes les femmes qui ne peuvent pas se défendre", et explique que "nous avons tous une responsabilité". Les sportifs ne sont pas en reste, avec le handballeur Nikola Karabatic, qui espère "une prise de conscience pour les hommes qui commettent ces agressions", ou le boxeur Brahim Asloum qui tranche : "Nous devrions avoir le plus grand respect pour les femmes".
Le journaliste David Pujadas souligne l'importance pour les femmes de parler, pour "que le harcèlement sexuel devienne un thème public". Quant à Michel Cymes, il raconte avoir "subi des attouchements par un homme dans le métro" et dénonce des "gestes déplacés" qui "doivent être condamnés".
Ce choix éditorial a été critiqué par plusieurs internautes. Une personne parle "d'indécence" à propos du sujet tandis qu'une autre soulève ce problème : "On devrait mettre en avant les femmes qui parlent, pas des hommes qui n'ont qu'un intérêt marketing".
La militante féministe Caroline de Haas s'interroge également sur le "casting" opéré par Le Parisien : "Un ancien Président qui n’a pas reçu en 5 ans les assos de lutte contre les violences dit qu’il faut agir. Perplexité", "Comment il s’appelle celui qui chantait Melissa, quand des mecs matent une nana nue contre sa volonté et c’est super fun ?
Cherchez bien", a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
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