Les autorités allemandes l'ont révélé samedi 29 juillet. L'agresseur au couteau de Hambourg était connu comme islamiste et avait montré des signes de radicalisation. Pour l'heure, ses motivations restent incertaines car il était aussi instable psychologiquement. Pour rappel, l'individu a attaqué des gens qui faisaient leurs courses dans une rue très commerçante d'un quartier du nord de Hambourg, faisant un mort et six blessés.
Si les enquêteurs cherchent encore à percer les raisons précises de ce que le maire de Hambourg a qualifié d'"attentat odieux", le débat sur l'accueil des migrants, lui, a repris en Allemagne car l'assaillant est un demandeur d'asile débouté. "Il était connu comme islamiste mais pas comme jihadiste", a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur de la ville-Etat de Hambourg, Andy Grote. L'homme de 26 ans, un Palestinien né aux Émirats arabes unis arrivé en mars 2015 en Allemagne depuis la Norvège, était considéré comme "un cas suspect" à la suite "d'éléments montrant une radicalisation" religieuse.
Contacté par l'AFP, le voisin de chambre de l'agresseur a assuré que "pendant le dernier ramadan il a acheté des vêtements islamistes et lisait le Coran dans sa chambre a voix haute". L'homme s'était aussi rendu dans une université de la ville "pour faire des prêches, il criait aux étudiants qu'on tuait des musulmans, il parlait de la situation en Palestine", a-t-il ajouté. Mais dans le même temps, les autorités de Hambourg ont mentionné une "instabilité psychologique" chez l'homme. Il n'est pas encore possible de savoir "lequel des éléments a constitué l'élément déclencheur", a souligné Andy Grote.
Le ministre fédéral de l'Intérieur Thomas De Maizière, proche de la chancelière Angela Merkel, a appelé dans ce contexte à ne pas tirer de conclusions hâtives, alors que la droite nationaliste de l'AfD s'est empressée de mettre en cause "l'islam" à Hambourg. "Il faut s'attendre à ce que l'idéologie jihadiste soit utilisée comme justification pour des actes qui ont d'autres motivations" et trouvent leur origine peut-être "dans la personnalité" des auteurs, a-t-il dit.
Malgré les doutes sur la santé mentale de l'homme, la justice de Hambourg a décidé samedi de le placer en détention à l'issue de sa garde à vue et non de le faire interner en hôpital psychiatrique. "Aucun élément tangible" n'a été identifié pour permettre d'atténuer sa responsabilité, a indiqué la porte-parole du parquet local Nana Frombach. L'homme a parlé de son parcours mais a refusé de s'exprimer sur les motivations de son acte, a-t-elle souligné auprès de l'agence de presse dpa.
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