"Notre usine, elle vivra. On se battra jusqu'au bout": pour soutenir leurs collègues de Belfort, les salariés d'Alstom sont appelés mardi à faire grève et à manifester au siège du groupe, alors que le gouvernement poursuit les discussions pour tenter de sauver l'usine.
Au son des cornes de brumes, quelque 300 salariés de l'usine menacée de quasi-fermeture, en vestes gris et rouge siglées "Alstom", ont embarqué à l'aube en gare de Belfort à bord d'un TGV spécialement affrété par l'intersyndicale (CFE-CGC, CGT, CFDT, FO).
Pour Olivier Kohler, délégué CFDT du site, le "symbole est très fort: le TGV est un produit qui est sorti des usines d'Alstom et qui est le fruit du travail des salariés d'Alstom".
Le rassemblement devant le siège du groupe à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) est prévu à 11h00. Entre "1.000 et 1.500 personnes" sont attendues, selon un des organisateurs.
Le but de cette journée est "de dire qu'on n'est pas morts, qu'on est encore là et (leur dire) qu'ils ne vont pas nous jeter comme ça", explique sur le quai à Belfort Florian Jardinier, délégué Force ouvrière.
Les syndicats ont appelé à la grève les 9.000 salariés du groupe en France pour défendre l'usine de Belfort, berceau historique du constructeur où 400 emplois sur 480 sont menacés, et plus généralement "le maintien de tous les sites Alstom Transport en France".
Le PDG Henri Poupart-Lafarge a fait face lundi aux représentants du personnel, pour la première fois depuis que le groupe a annoncé, il y a bientôt trois semaines, son projet d'arrêter la production de trains à Belfort d'ici à deux ans, faute de commandes.
Mais ce Comité central d'entreprise extraordinaire fut "une réunion pour rien", selon des représentants syndicaux : le PDG "s'est retranché derrière les discussions actuelles avec le gouvernement" et "ne nous a rien appris de nouveau".
"Et si on changeait de regard sur le médicament générique", Marisol Touraine, la ministre de la santé lance aujourd'hui une campagne d'information sur les médicaments génériques.
Il s'agit de renforcer la confiance et les connaissances des français sur ces médicaments, apparus sur le marché, il y a 20 ans.
A cette occasion, une enquête inédite sur la perception des génériques" montre aujourd'hui qu'un médicament remboursable sur 3 est un générique. Il y a 5 ans, c'était 1 sur 4.
Près de 900 millions de boites ont été écoulées l'an dernier, soit une progression de 5% et pourtant, la France est en retard par rapport à ses voisins européens.
Faites-vous confiance aux médicaments génériques ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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