Georges Tron aux assises : "Je suis soulagée", dit l'une de ses accusatrices

"Je suis soulagée et même plus que ça". Accusatrice de Georges Tron, Virginie Faux a finalement obtenu le renvoi du maire de Draveil devant la cour d'assises. La cour d'appel de Paris a infirmé l'ordonnance de non-lieu dont l'ancien ministre avait bénéficié à l'issue de l'enquête déclenchée par des plaintes de deux anciennes employées.

"Les juges ont décidé de le mettre aux assises donc pour crime. Ce n'est pas de la réflexologie plantaire mais pour viol en réunion", commente Virginie. Les deux ex-employées municipales accusent en effet Georges Tron et Brigitte Gruel de viols et agressions sexuelles, sous couvert de réflexologie, l'art du massage thérapeutique des pieds.

"Il y avait suffisamment d'éléments dans le dossier pour qu'il y ait procès. Si ça avait été une personne normale, pas politisée, le procès aurait été requis", estime son accusatrice, qui avait vécu le non-lieu prononcé dans un premier temps comme une véritable gifle.

"J'ai toujours dit la vérité. Je n'ai jamais changé ma version, je ne changerai pas. Je suis contente de le dire devant une cour d'assises", poursuit-elle. Virginie n'attend désormais plus qu'une seule chose : que Georges Tron "soit reconnu coupable".