Au moins une personne a ouvert le feu à Grasse. Ce jeudi 16 mars, à la mi-journée, une fusillade a éclaté dans un lycée de la commune des Alpes-Maritimes, l'établissement Alexis de Tocqueville, après l'intrusion d'au moins une personne. Inconnu des services de police, ce dernier est arrivé très lourdement armé : un fusil, un revolver, un pistolet et deux grenades.
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À la suite à cette fusillade, le Premier ministre Bernard Cazeneuve a écourté une visite dans la Somme et pris l'hélicoptère en urgence depuis Rue, dernière étape de son déplacement. La ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a également annoncé son départ pour Grasse.
Si le bilan n'est pas encore définitif, huit personnes ont été blessées dans cette attaque. Les tirs du suspect ont provoqué les blessures de trois personnes alors que cinq autres ont également été touchées lors des mouvements de foule.
Selon les premières informations dévoilées, les trois blessés au plomb seraient deux lycéens, Julien (16 ans) et Akram (17 ans), ainsi que le proviseur de l'établissement. Ces trois personnes légèrement blessées ont été évacuées vers un établissement hospitalier, tandis que les cinq autres présentent des blessures sans gravité, a précisé un porte-parole du ministère de l'Intérieur
Si l'hypothèse d'un second assaillant a été évoqué, une seule personne aurait finalement pris part à cette fusillade. Âgé de 17 ans, ce dernier était élève en première L dans le lycée Alexis de Tocqueville. Inconnu des services de police, le suspect aurait consulté des sites internet évoquant des tueries dans les écoles américaines avant de passer à l'acte, selon des journalistes du Monde.
Selon la procureure, les motivations du tireur "semblent liées (à ses) mauvaises relations" avec d'autres élèves, et qu'il n'y avait "aucun lien avec une entreprise terroriste". La ministre de l'éducation Najat Vallaud-Belkacem a quant à elle estimé qu'il s'agissait de "l'acte fou d'un jeune homme fragile et fasciné par les armes".
Sur les réseaux sociaux, le jeune homme affichait un profil très sombre avec de nombreux posts faisant référence, directement ou non, à la fusillade du lycée de Columbine (Colorado), où 13 étudiants avaient trouvé la mort en 1999. Sur Facebook, la dernière image ajoutée représente le héros du jeu Hatred, considéré comme l'un des jeux les plus violents du monde lors de sa sortie en 2015.
Constat similaire sur YouTube, où le lycéen a crée une seule playlist intitulée "Columbine". L'une des deux vidéos ? Zero Day, un film directement inspiré de la tuerie américaine.
Selon les premières informations, la piste terroriste ne serait pas privilégiée, même si la fusillade a entraîné le déclenchement de l'alerte attentat SAIP, cette application d'alerte et d'information des populations en cas de crise. Le message diffusé ? "Lycée Alexis de Tocqueville, alerte attentat. Intervention en cours des forces de l'ordre et de secours. Abritez-vous. Ne vous exposez pas."
Quelques temps après, le président de la région PACA, Christian Estrosi, a affirmé que l'enquête ne s'orientait "pas du tout" sur la voie du terrorisme. "De prime abord, nous pouvons écarter la piste de l'attentat qui avait été évoquée. On est plutôt sur quelqu'un qui semble avoir des problèmes psychologiques", a-t-il déclaré.
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