François Hollande, un "président régalien qui montre sa fermeté"

Au micro d'Europe 1 ce mardi 17 mai en début de matinée, François Hollande a pris position de manière claire : il prône la fermeté face aux casseurs qui sévissent en marge de la contestation face à la loi Travail. "C'est le président régalien qui montrait sa fermeté et mettait en scène son autorité", observe Alain Duhamel. D'ordinaire, le président opère ainsi sur la scène internationale. "Là, il a dit clairement ce qu'il voulait dire : manifester est un droit, mais casser est un délit", ajoute le chroniqueur.

Cette semaine sociale s'avère importante pour lui et le gouvernement. Les Français ne veulent plus de ces affrontements quasi quotidiens. "François Hollande est crédible parce qu'il est entouré d'une bonne équipe. Manuel Valls est quelqu'un qui a le goût de l’autorité, de l'ordre républicain. Bernard Cazeneuve, c'est la même chose, Yves Le Drian aussi. Au fond, c'est sa fonction, son intérêt mais c'est quand même une nouveauté", déclare Alain Duhamel.

Dans la peau d'un candidat pour 2017

Le chef de l’État a également répété qu'il ne cédera pas sur la loi Travail, adoptée à l'Assemblée nationale grâce à l'article 49.3 de la Constitution. Il s'agit de la dernière réforme possible de son quinquennat et il la considère comme utile. "S'il reculait, tout prétention à la fermeté ou à l'autorité disparaîtrait", note le journaliste. François Hollande pari sur l'épuisement progressif du mouvement. Un duel s'est engagé avec Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT qui a radicalisé le conflit. Ce matin, c'est un François Hollande en campagne pour 2017 qui s'est exprimé.

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