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"Changer de banque pour payer moins cher, c'est passer de la peste au choléra"

INVITÉ RTL - Pour compenser des marges à la baisse, les banques vont taper dans notre portefeuille. Ce qui exaspère Serge Maître, de l'AFUB.

Logos de banques, à Rennes, le 12 septembre 2011 (illustration)
Crédit : DAMIEN MEYER / AFP
Serge Maître : "Changer de banque pour payer moins cher, c'est passer de la peste au choléra"
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Frais bancaires : "Changer de banque pour payer moins cher, c'est passer de la peste au choléra"
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Yves Calvi & Loïc Farge
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C'est la (mauvaise) surprise du chef annoncé par Le Figaro dans son édition datée du mercredi 7 décembre : les tarifs bancaire vont à nouveau augmenter. Ils progresseront en moyenne de 13% dès le 1er janvier 2017. Les frais de tenue de compte seront en forte hausse. Pour les retraits de liquide, par exemple, ce sera +4,5% dans un distributeur de réseau concurrent. Une énième hausse qui irrite Serge Maître. "Les banquiers vont encore nous dire que c'est parce qu'ils gagnent moins d'argent sur les intérêts ou les crédits - c'est vrai. C'est leur credo. Mais il ne faut pas qu'ils se plaignent", tonne le secrétaire général de l'Association française des usagers des banques (AFUB).

"Leur argumentation qui tient à dire qu'il faut qu'ils protègent leur entreprise car leurs profits baissent ? Attendez, ils sont loin d'être à la peine", assure-t-il. Il rappelle que la croissance française est proche des 1%, alors que "les profits des banques ont augmenté de 3 à 6% l'an dernier". Selon lui, "l'argument économique ne tient plus". Serge Maître regrette que les banques "ne comprennent pas que nous n'avons plus en France des marges que nous connaissions il y a cinq ou huit ans".

Malgré tout, 80% des Français qui voient les tarifs augmenter brutalement n'ont pas l'intention de changer de compte bancaire. "Il faut savoir que 15 millions de personnes ne peuvent pas le faire. Parmi elles, 9 millions ont un crédit immobilier avec des clauses de domiciliation", explique Serge Maître, qui évoque aussi celles qui ont une assurance-vie, un PEA. Pour lui, "quitter la banque n'est pas nécessairement la solution". Il ajoute : "Passer de Charybde en Scylla, de la peste au choléra, d'une enseigne à une autre, c'est à peu près la même chose", clame-t-il. Il regrette le manque de concurrence.

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