Invitée de LCI mercredi 29 juin, Marine Le Pen a une nouvelle fois salué le choix des citoyens du Royaume-Uni de quitter l'UE. Elle a profité de l'occasion pour parler de l'Europe telle qu'elle la voudrait. Elle s'est pour cela appuyée sur trois exemples. "L'Europe que je veux, c'est l'Europe des nations et des coopérations. C'est une Europe dans laquelle, de la manière la plus simple qui soit, il y a un projet (...) Personne n'est contraint de le faire", a-t-elle lancé. "Mais dites-moi, c'est exactement Erasmus. Et Erasmus, ça n'a rien à voir avec l'Union européenne", a-t-elle poursuivi. "Et ni Airbus, ni Ariane ne sont absolument pas des projets de l'UE", a-t-elle encore argumenté.
Concernant Ariane et Airbus, c'est vrai. Même si Ariane, le projet spatial européen, est en petite partie financé par l'Union européenne. En revanche, concernant le programme d'échange d'étudiants entre les universités et les grandes écoles européennes, on peut considérer que la présidente du Front national se trompe. Erasmus est une initiative communautaire dont les premiers contours ont été dessinés en 1971.
Erasmus n'a finalement vu le jour qu'en 1987, date à laquelle l'Union européenne n'existait pas. C'est son ancêtre, la CEE, qui a mis ce programme en place. Un programme que l'Union européenne a même sauvé, car il est aujourd'hui géré par la Commission européenne. En 2012, celle-ci a fait en sorte de combler les 9 milliards de dettes d'Erasmus pour qu'il survive.
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