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Éducation nationale : "Les langues anciennes n'ont jamais été inutiles"

REPLAY - INVITÉ RTL - Guillaume Diana, professeur de langues classiques, se réjouit de cet élan nouveau conféré au latin et au grec.

Une classe de collège (illustration)
Crédit : AFP
Éducation nationale : "Les langues anciennes n'ont jamais été inutiles"
00:06:02
Éducation nationale : "Les langues anciennes n'ont jamais été inutiles"
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Christophe Pacaud & Agnès Bonfillon & La rédaction numérique de RTL
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Le ministre de l'Éducation réhabilite les langues anciennes. Jean-Michel Blanquer veut développer l'enseignement du latin et du grec, prenant le contre-pied de son prédécesseur Najat Vallaud-Belkacem ayant supprimé ces options lors de la réforme du collège. "Elles sont modernes, car au cœur du langage [...] et pas élitistes, car il faut précisément les implanter dans des quartiers en difficulté", a-t-il déclaré mardi 29 août lors de la conférence de presse de rentrée du ministère.

La nouvelle réjouit Guillaume Diana, professeur de langues classiques dans un collège de Suresnes (Hauts-de-Seine). "Je suis totalement d'accord avec ce que dit M. Blanquer. Pour moi, les langues anciennes, comme l'antiquité, n'ont jamais été désuètes, inutiles ni élitistes. C'est un apport d'excellence", affirme-t-il au micro de RTL. "On accroît la culture générale, la littérature, la poésie, la langue, la grammaire... On apprend beaucoup de choses", ajoute-t-il, convaincu que les langues anciennes fournissent aussi un "apport de curiosité".

L'enseignement des langues anciennes n'avait toutefois pas attendu la réforme du collège pour s'effriter. L'option latin était suivie par environ 20% des collégiens au début des années 2000, et 16,7% en 2015, selon les chiffres de la direction des statistiques du ministre de l'Éducation. Il est enseigné surtout dans les collèges privés (20,2%, contre 15,8% dans le public). 

L'intérêt des élèves diminue au fil des classes : ils étaient 19,7% en cinquième à suivre cette option (chiffres de 2015), 15,4% en troisième et 5,1% en seconde. Le grec, une option qui démarre seulement en 3e, était choisi par 1,9% des élèves en 3e et 1,1% au lycée. Enfin, l'étude de ces langues est très fortement corrélée à l'origine sociale de l'élève. Ainsi, en classe de 3e, 9% des élèves de milieux très défavorisés étudiaient le latin en 2015, contre 23,2% des élèves très favorisés.

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