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Education : les nouveaux programmes, casse-tête des professeurs
La première copie que le Conseil supérieur des programmes a rendu est incompréhensible pour les professeurs. L'un d'entre eux raconte son calvaire.
Les contrats aidés sont notamment utilisés dans le secteur de l'éducation (illustration)
Crédit : JEFF PACHOUD / AFP
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Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? La version qu'a rendu le Conseil supérieur des programmes est incompréhensible. Par exemple, "Nager dans la piscine" se dit en langage Education Nationale : " Traverser l'eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête dans un milieu aquatique profond, standardisé ".
"Si on me met ce programme de français demain en classe, soit je m’en vais soit on fait comme s’il n’existait pas"
Jean-Rémi professeur de français
Pour Jean-Rémi professeur de français, c'est inacceptable : "Si on me met ce programme de français demain en classe, soit je m’en vais soit on fait comme s’il n’existait pas.”Comme bon nombre d'enseignants, ce dernier est totalement démuni face au jargon administratif utilisé par le Conseil supérieur des programmes.
Face aux différents tomes disposés sur son bureau, Jean-Rémi essaie de déchiffrer le verbiage propre à l'Education nationale. "Regardez par exemple, travaux interdisciplinaires, figures téléphonées en mathématiques, lance-t-il interloqué. Est-ce qu’on doit faire du téléphone arabe en se décrivant un parallélogramme et ensuite le dessiner à la fin ?"
Si vous aussi avez du mal à comprendre la "novlangue pédagogiste", Le Figaro a sélectionné les perles de la copie du Conseil supérieur des programmes en les traduisant.
