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Drame de Carcassonne : 2 ans avec sursis pour le tireur, les officiers relaxés

Nicolas Vizioz, le tireur avait fait 16 blessés lors d'une démonstration du 3e RPIM à Carcassonne. Il aurait confondu des balles à blanc et des balles réelles, sans pouvoir expliquer son geste.

La rédaction numérique de RTL & AFP
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La cour d'appel de Montpellier a confirmé la condamnation à deux ans de prison avec sursis infligée en première instance à Nicolas Vizioz, l'auteur des tirs qui avait fait , dans l'Aude, en juin 2008.
Cinq officiers, dont deux avait écopé d'une peine de six mois avec sursis le 14 mai par la chambre militaire du tribunal correctionnel de Montpellier, ont eux été relaxés.

Le 5 décembre, à l'issue d'une audience juridique avec des débats concentrés sur , le substitut général Joël Garrigue avait réclamé contre le sergent Nicolas Vizioz, 33 ans, la confirmation du jugement de première instance, à savoir deux ans de prison avec sursis, et sollicité en plus une amende de 5e catégorie de 1.500 euros.

Un mélange de cartouches inexpliqué


Ce tireur expérimenté et munitionnaire de son unité était l'auteur dont le chargeur de 25 à 30 cartouches contenait un mélange de balles à blanc et de balles réelles.

Ancien du Groupement des commandos parachutiste (GCP), Vizioz a toujours assumé sa faute. Mais il n'a jamais pu expliquer l'origine de son erreur, , intervenue lors d'une démonstration à l'occasion d'une journée portes ouvertes sur la base militaire.

À écouter aussi

Contre le lieutenant Christophe Allard, le capitaine Hugues Bonningues, le lieutenant-colonel Lionel Peyre et enfin le patron de l'époque du 3e RPIMa, le colonel Frédéric Merveilleux du Vignaux, le ministère public avait requis des peines d'emprisonnement avec sursis mais sans préciser le quantum. En première instance, seuls Allard et Bonningues avait été condamnés, à six mois avec sursis sans inscription au casier. Les autres officiers avaient été relaxés.

Peines de principe

La décision du 14 mai de la chambre militaire du tribunal correctionnel de Montpellier avait été qualifiée par toutes les parties de "jugement d'apaisement". C'est le parquet qui avait interjeté appel, avec l'idée d'établir "un deuxième examen purement juridique de la chaîne des responsabilités ayant conduit à ce drame".

A l'audience en appel, le substitut Garrigue avait estimé que les "responsabilités morales" avaient été "parfaitement assumées" mais que "les responsabilités pénales" devaient, selon lui, être renforcées.

Le magistrat avait ainsi pointé "des fautes indirectes" de la part de la hiérarchie dans l'organisation de la démonstration, sur le contrat d'assurance, et surtout concernant la gestion des munitions, une des questions centrales de ce dossier. "Si la hiérarchie avait respecté la règle, si elle avait appliqué la règle du contrôle et pas celle de la confiance, il n'y aurait pas eu cette tragédie", avait-il affirmé, dénonçant un "système connu" et pérenne de munition régulièrement détourné par les soldats.

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