Un violent incendie revendiqué par une mouvance d'extrême gauche a ravagé dans la nuit de jeudi 21 septembre des locaux techniques de la caserne de gendarmerie de Grenoble, détruisant du matériel d'investigation, de nombreuses pièces à conviction et plusieurs dizaines de véhicules.
Parmi ces pièces à conviction, un certain nombre de scellés concernant l'enquête sur la disparition de la petite Maëlys ont été détruits. "C'est effectivement le cas", a confirmé le lendemain de l'incendie le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, comme le rapporte BFMTV.
"Mais il s'agit d'un tout petit nombre de scellés de cette enquête confiée à la section de recherches de Grenoble", a-t-il précisé. "Ces scellés étaient tout à fait secondaires et ne présentaient pas d'intérêt majeur. Dans ce genre d'enquête, on saisit à peu près tout", selon le Parquet.
Lors de sa conférence de presse jeudi 28 septembre, le père de Maëlys s'est d'ailleurs exprimé sur le sujet : "nous voulons dénoncer l'incendie de la gendarmerie de Grenoble qui a bien failli détruire des preuves importantes pour les enquêteurs" a-t-il déclaré.
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