"Deux prises d'otages en même temps, c'est inédit en France", déclare un ancien du GIGN
Jean-Luc Caylet, un ancien du GIGN pense que la gendarmerie est en capacité de gérer les deux crises en même temps.
La France est le théâtre de deux prises d'otages ce vendredi 9 janvier, la première a lieu dans un entrepôt de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), la deuxième se déroule à Paris dans une épicerie casher Porte de Vincennes. Pour Jean-Luc Calyel, un ancien chef de groupe au GIGN : "C'est inédit en France. Ce mouvement est quelque part organisé", avance-t-il.
Cet ancien du GIGN tient néanmoins à rassurer ses concitoyens : "Le GIGN peut faire face à plusieurs situations de crise majeure simultanément. Le GIGN répond aux nouvelles menaces, on a pris comme modèle les grosses prises d'otages qui ont eu lieu en Russie."
Le GIGN peut faire face à plusieurs situations de crise majeure simultanément
Jean-Luc Calyel
"Il y a eu cette première scène macabre chez Charlie Hebdo qui a peut-être mis le feu au poudre, avance Jean-Luc Calyel et déclenché des pseudos partisans. Peut-être que ces individus se sont déjà croisés et qu'ils se sont dit 'si un jour: qu'est-ce que tu ferais' ?"
Il faut absolument, enrayer cette machine
Jean-Luc Calyel
L'ancien du GIGN poursuit cette hypothèse : "Un jour, le copain est sous les feux de la rampe, et par solidarité parfois ou par idéologie un autre le suit. Il faut absolument, enrayer cette machine."
Jean-Luc Calyel appelle le recteur de la mosquée à "prendre position en rassurant en essayant de dissuader d'autres personnes à perpétrer de tels actes."
