Selon les chiffres intéressants et extrêmement perturbants, publiés lundi 26 septembre par la mutuelle étudiante la SMEREP à l'occasion de la Journée mondiale de la contraception, 6% des lycéennes ont eu recours au moins une fois à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). En Île-de-France, ce chiffre atteint près de 10%. "D'abord, l'IVG n'est pas un moyen de contraception ; à l'inverse, la pilule a été diabolisée", décrypte Élisabeth Paganelli, secrétaire générale du syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France. Elle évoque le scandale de 2013, qui il a beaucoup été question des risques générés par la pilule (caillot, mauvaise prescription...). "Cela a marqué beaucoup de femmes et beaucoup de mères de ces jeunes filles. En revanche, on n'a aucun message pour expliquer les bénéfices des pilules depuis trois ans", regrette-t-elle.
Les jeunes filles et une partie des mères n'auraient donc "plus confiance dans les pilules ni les hormones", constate la praticienne. "Actuellement c'est l'époque du bio. Pour elles, le bio c'est naturel donc on ne prend plus d'hormones", poursuit-elle. "Or au naturel les rapports sexuels sont pour faire des bébés. Si vous ne voulez pas tomber enceinte, il faut quand même trouver ses solutions. Les hormones ont été diabolisées", note encore Élisabeth Paganelli.
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