Comment lutter contre la mortalité sur les routes ?

"Quand j'arrive et que j'entends des rires derrière la porte, j'attends quelques instants avant de frapper". Dans Le Figaro ce vendredi 2 octobre, un gendarme de Corrèze raconte la difficulté d'aller frapper à la porte d'inconnus pour annoncer le décès dans un accident de voiture d'un fils, d'un mari, d'une épouse... Le département a connu une hausse de 72% du nombre de tués sur les routes en 2014 (19 morts). Un reportage publié avant un conseil interministériel sur la sécurité routière, ce vendredi, sous l'égide de Manuel Valls.

En Corrèze, la directrice de cabinet du préfet dit faire face à un relâchement général de l'attention des conducteurs. En cause : le non respect des règles, les refus de priorité, mais aussi l'hyper-connexion des automobilistes. "On le voit bien sur les contrôles que l'on organise, ils téléphonent tous ou envoient des SMS", regrette la fonctionnaire. Résultat, + 124% d'infractions liées au portable en un an. Les autorités locales se démènent pour enrayer la spirale. Dernière trouvaille : un cabas fluo offert aux seniors sur les marchés de Tulle ou de Brive, pour leur donner de la visibilité quand ils rentrent à pied.

Le village où il est interdit de mourir

The Guardian raconte l'histoire du maire de Sellia, en Italie. Les habitants vieillissent, le village se dépeuple... Alors l'élu a interdit à ses administrés... de mourir. "Ceux qui ne prennent pas soin d'eux ou ont des habitudes qui nuisent à leur santé verront leurs taxes augmenter", menace le maire. D'autres communes ont déjà pris des mesures similaires, comme l'indique le site Slate. Ainsi, en France, à Sarpourenx (Pyrénées-Atlantiques), l'ancien maire avait pris, en 2008, un arrêté interdisant de décéder dans sa commune, dont le cimetière était devenu trop petit.

François Hollande reçoit Vladimir Poutine

"Le piège de Poutine", titre Le Monde. "L'escalade russe" s'affiche en Une de Libération. "La Russie à l'offensive", titre Le Figaro en manchette. La presse s'accorde à dire, ce vendredi, que le paria a réussi à se rendre incontournable. Pour Yann Marec dans Le Midi libre, "Obama n'est plus le chef de guerre... Que l'on aime ou pas, Vladimir Poutine sait bien que l'exécution des basses oeuvres demande, parfois, de fermer les yeux. Quitte à avoir un peu de sang sur les mains. Souvenons-nous de la Tchétchénie." 

En Une de Libération, Vladimir Poutine est portraituré à la manière d'Andy Warhol, à l'occasion d'une exposition consacrée au roi du pop art au Musée d'art moderne de la ville Paris.

La fin d'une époque

M le magazine du Monde s'intéresse ce vendredi au travail du photographe irlandais Noel Bowler. Il se passionne pour un sujet a priori pas très photogénique : les bureaux vides des syndicats du monde entier. Chez le AFL CIO, principal syndicat américain, un énorme bureau de bois est surplombé d'une photo du 11-Septembre et de la bannière d'une équipe de football. À Dublin, dans le bureau du SIPTU, de vieilles affiches et des caisses de tracts parlent de luttes passées et de convictions présentes. 

Le photographe dit avoir adoré l'ambiance a la Mad Men des locaux de la CFE-CGC à Paris. À Varsovie la salle de réunion du syndicat polonais LPZZ ressemble à un réfectoire de monastère, censée transmettre ce message : tout notre argent va aux adhérents. Au siège du FNPR à Moscou, rien n'a bougé en 50 ans : vieille banquette en cuir, téléphone a cadran et stores rococo, pas une affiche aux murs... Le photographe dit avoir capté un monde qui se meurt, celui de la lutte des classes.

Les deux acteurs de Love Story réunis

45 ans après la sortie du film culte écrit par Erich Segal, Ali McGraw et Ryan O'Neal partagent à nouveau la même affiche. Ils vont jouer dans la pièce Love Letters à partir de la semaine prochaine à Los Angeles. Les deux acteurs posent tendrement ensemble dans l'édition internationale du New York Times. Le temps a passé : elle, à 76 ans, a les cheveux gris. Lui, âgé de 74 ans, marche avec une canne. Mais "les regarder, c'est se souvenir de la beauté de ce film, écrit la journaliste, de leur beauté à eux, de la neige à Central Park et sur le campus de Yale, et surtout vous vous souvenez des larmes qui coulaient en regardant le film, et comme ça vous faisait du bien de pleurer sur la musique culte de Francis Lai"...