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Le catalogue inédit des oeuvres volées par Goering
REPLAY - Écoutez ou réécoutez la revue de presse d'Adeline François de ce mardi 29 septembre.
Boticelli, Renoir, Monet, Cézanne, Munch... 1.376 tableaux de maîtres au total ont été découverts chez Hermann Goering. Le ministère des Affaires étrangères va publier, mercredi 30 septembre, le catalogue des spoliations de l'ex-numéro 2 du IIIe Reich. Il était jusqu'à présent conservé aux archives du Quai d'Orsay, dans une salle où 9 km de rayonnages sont consacrés aux spoliations des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Figaro revient, ce mardi, sur cet inventaire. Goering revendait certains des tableaux volés. Mais il en gardait beaucoup aussi, exposés dans une galerie de 17 mètres de long, qu'il avait fait construire dans son palais près de Berlin. Dans Le catalogue de Goering, on apprend que, jusqu'aux derniers mois de 1944, la gestion de sa collection d'art a été sa principale préoccupation. Aujourd'hui, la plupart des tableaux ont été rendus aux familles de leurs propriétaires, quand ils n'ont pas été dynamités avec la maison de Goering à la fin de la guerre.
Dans Le Figaro, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius fait le rapprochement avec Daesh : "dans les deux cas, il y a eu destruction systématique d'un art considéré comme dégénéré". Ce catalogue "est là pour nous rappeler que les oeuvres d'art ne doivent jamais être des proies. Elles sont le bien commun de l'humanité, cette vérité est intemporelle."
La peste ou le choléra
"Assad ou Daesh : l'heure des choix". Le titre en Une du Parisien/Aujourd'hui en France résume le dilemme des Nations unies. "La peste et le choléra", écrit dans son éditorial Stéphane Albouy. La presse insiste sur le retour de Vladimir Poutine dans le jeu diplomatique.
La raison tient dans le titre des Échos : "Poutine exploite l'échec des Américains en Syrie". La Russie et les États-Unis s'affrontent sur l'avenir du président syrien Bachar al-Assad. "Ceux qui pensent qu'une bonne dictature vaut mieux qu'une mauvaise démocratie triomphent", constate Laurent Joffrin dans Libération, après avoir résumé avec les mots de Churchill la situation dans laquelle se trouvent les grandes démocraties : "Si Hitler décide d’envahir l’enfer, je m’arrangerai pour glisser, dans un discours à la Chambre des communes, une ou deux allusions favorables au diable."
De l'eau liquide sur Mars
Mais Libé préfère consacrer sa Une à la découverte d'eau liquide sur Mars. "Ploc, ploc, il y a quelqu'un ?", titre le quotidien.
L'Alsace ose un parallèle : "L'annonce de la NASA a été orchestrée comme le serait le dernier épisode de Star Wars (...) L’info a été révélée peu avant la rencontre Obama-Poutine. On se croirait revenu au temps de la guerre froide, histoire de nous rappeler, hélas, que Mars est aussi le dieu de la guerre", écrit Raymond Couraud. "Nous sommes en train de nous cogner aux limites d’une planète trop étroite (...) C’est bien là-haut que se trouve l’immense champ de rêves des générations futures."
Il y en a un qui avait eu raison avant tout le monde, rappelle le Huffington Post, c'est Jacques Cheminade. Le candidat a la présidentielle de 2012 avait fait de la conquête spatiale l'un des thèmes majeurs de sa campagne. "Mon projet revient dans les discussions", a tweeté l'ancien candidat, qui avait remporté 0,25% des voix.
Le plat préféré des Français
Enfin, Direct Matin nous apprend que le plat préféré des Français, ce n'est plus ni la pizza, ni le couscous, ni le poulet rôti... mais le plateau de fruits de mer.