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Champignon à l'hôpital Pompidou : "Il n'y a pas forcément eu de négligence", explique Alain-Michel Ceretti

Alain-Michel Ceretti, le fondateur de l'association "Le Lien", qui s'occupe des patients victimes d'accidents médicaux, réagit à la fermeture de neuf blocs opératoires à l'hôpital Georges-Pompidou, pour cause d'infection au champignon aspergillus.

Vue générale de l'hôpital Georges-Pompidou (illustration)
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
Champignon à l'hôpital Pompidou : "Il n'y a pas forcément eu de négligence", explique Alain-Michel Ceretti
00:04:18
La rédaction de RTL & Paul Véronique
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La propagation de maladies nosocomiales à l'hôpital Georges-Pompidou a conduit à mener des contrôles dans les blocs opératoires. Ils ont conclu que certaines salles d'opération avaient été contaminées par un champignon : l'aspergillus. À la suite de cette découverte, 9 des 24 blocs opératoires ont été fermés pour éviter toute complication pour les patients. Un incident qui pose question.

"C'est normal de faire des contrôles qui peuvent aboutir à ce que plusieurs salles d'opération soient fermées pour être décontaminées", tempère Alain-Michel Ceretti. Le fondateur de l'association Le Lien, qui s'occupe des patients victimes d'accidents médicaux, explique que c'est de ne pas faire de contrôle qui aurait constitué un problème. "Le champignon aspergillus est partout", indique-t-il. On peut le trouver dans la rue, dans les maisons et à peu près en tout lieu. Cependant, dans un bloc opératoire, cela est plus problématique. "Certaines personnes peuvent être immunodéprimées, c'est-à-dire qu'elles ont peu de défenses immunitaires", poursuit-il. En clair, elles pourraient contracter des maladies en respirant le germe

Reste maintenant à déterminer comment la contamination s'est produite. "Il n'y a pas forcément eu négligence", signale Alain-Michel Ceretti. Une piste envisagée vient de la circulation d'air dans les salles d'opération. "Soit une invasion massive venue de l'extérieur, ou alors un dysfonctionnement de la ventilation". Heureusement, aucun patient ne semble avoir été touché, et l'infection va être traitée. "La vraie question, c'est celle de la fréquence des contrôles" tranche le fondateur de l'association.

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