Dominique Strauss-Kahn a témoigné pour la dernière fois devant le tribunal correctionnel de Lille, ce 12 février. La fin de trois jours pendant lesquels sa vie et ses obsessions ont été déballées au vu et su de la cour comme du grand public, mais sans jamais avoir été inquiété ou mis en difficulté.
Lors de cette dernière interrogation, l'ancien président du FMI a notamment été confronté aux textos envoyés à ses amis et compagnons de luxure, Fabrice Paszkowski en tête. À la lecture des "peux-tu venir avec une demoiselle" ou “peux-tu venir avec moi découvrir une magnifique boîte coquine avec du matériel", l'homme n'a jamais vacillé.
L'instruction pensait avoir de quoi présenter DSK comme l'instigateur de parties fines, un sergent recruteur du sexe, il n'en a rien été. Il a simplement lâché un "par SMS, on se lâche facilement". Et une à une, les accusations sont tombées. Sur l’appartement parisien que l'ancien ministre socialiste louait, il a simplement expliqué que oui, des filles étaient venues mais qu'il n'avait rien organisé, jamais.
En trois jours seulement, le dossier DSK a sombré. Des témoignages, il ne reste que l'obsession sexuelle d’un homme puissant, des multitudes de scènes pornographiques et des portraits de courtisans prêts à tout pour lui plaire. Mais pas le moindre début de preuve permettant d’imaginer Dominique Strauss-Kahn en proxénète. Pour Jean-Alphonse Richard, sur place pour RTL, "on peut même se demander ce qu'il faisait là. Ce 12 février, il est reparti de Lille avec le sourire."
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