Elle n'avait pas imaginé ce scénario dans l'une des émissions de téléréalité dont elle est l'héroïne. Braquée dans sa chambre d'hôtel parisienne dans la nuit du 2 au 3 octobre, Kim Kardashian, délestée de près de neuf millions d'euros et profondément meurtrie, avait confié aux enquêteurs avoir été attachée avec des câbles en plastique. Les enquêteurs interrogent à présent les braqueurs présumés, interpellés trois mois après les faits le 9 janvier dernier.
Le quotidien Le Monde, qui s'est procuré l'intégralité de l'interrogatoire, révèle que le cerveau de l'opération, Aomar Ait Khedache, dit "le Vieux", a d'abord nié les faits qui lui sont reprochés. Son ADN, retrouvé sur des serflex ayant servi à la séquestration au domicile de Kim Kardashian, a finalement scellé son sort. "Je ne comprends pas. (…) J’ai travaillé énormément sur des voitures ; il y a eu une période où j’ai vécu chez les gens du voyage. (…) J’ai aussi fait de la rénovation dans des appartements ; ce sont les seuls endroits où j’ai pu me servir de serflex", dit-il. "Il finira par reconnaître sa participation aux faits" après 96 heures de garde à vue, écrit le quotidien du soir.
Le cerveau de l'affaire révèle avoir utilisé Internet pour préparer le braquage. "L’affaire proprement dite était donnée sur Internet, avec tout. Les bijoux présentés sur Internet, précisant qu’elle ne portait pas de faux bijoux. Qu’il n’y avait pas de faux, les horaires quand elle venait en France (…) il suffisait de regarder sur Internet pour tout savoir, absolument tout." Avant de minimiser son ampleur. "Ce n’était pas un gros vol à main armé. Il suffisait de neutraliser le veilleur de nuit et d’accéder à la chambre (…) J’ai tout de suite été emballé. C’était une affaire très simple. Ça n’était pas un truc violent. C’est pas un braquo quoi."
Les choses se passent à peu près bien
Aomar Ait Khedache, cerveau du braquage
Les propos de Aomar Ait Khedache confirment la thèse de Kim Kardashian à un détail près : il n'aurait pas menacé la star avec son arme. Sur place, "les choses se passent à peu près bien", explique-t-il. Vêtue d’un peignoir, la jeune femme est paniquée. "On lui prend les bijoux. (…) On la prend. La personne qui est avec moi l’a attachée sur le lit je crois (…) Et je l’ai posée dans la salle de bain. On est redescendu." "Avec douceur", ajoutera-t-il précisant : "Mais on n’a pas exhibé d’arme devant une femme."
Une fois l'opération terminée, les braqueurs quittent l'hôtel à pieds et à vélo avant de s'extirper en Belgique pour organiser le recel. "Pour que les bijoux ne soient jamais reconnus, on a pris la décision, en commun de les faire fondre. Une des personnes parmi nous s’en est occupée. Il est revenu avec des barres (…) En tout, il devait y avoir huit cent et quelques grammes, ce qui a donné un montant de euh… 25 ou 28 mille, un truc comme ça", assure M. Khedache. Le braqueur assure enfin que l'opération avait dû être avortée quelques jours plus tôt parce qu'il "y avait trop de monde autour d'elle."
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