La visite a eu lieu mercredi dernier. Rien que de très banal, une classe de
terminale va visiter le musée d'Orsay à Paris avec sa prof. Le soir,
l'enseignante estomaquée va raconter sa visite dans un billet sur sa page
Facebook, qui a depuis été partagé des milliers de fois, et qui se retrouve ce
matin en pleine page dans L'Humanité sous ce titre : "Orsay, ce musée qui aurait
bien zappé les ZEP". Car la classe en question est une classe de terminale pro
d'un lycée de Stains en Seine-Saint-Denis. Et que la visite du musée a tourné
court. La prof raconte comment dès les premières minutes, un surveillant de
salle s'est mis à hurler sur les élèves : "Fermez vos gueules". La prof
intervient pour le calmer, une altercation éclate, le personnel du musée semble
perdre les pédales, d'autres gardiens arrivent et exigent que les élèves
quittent le musée alors qu'ils sont silencieux. Passe alors un autre groupe
d'élèves très agités, mais personne ne vient les reprendre, eux, qui sont
majoritairement blancs et parisiens. De guerre lasse, l'enseignante prend acte
du fait que sa classe n'est pas la bienvenue et elle quitte le musée avec ses
élèves. Chacun chez soi...
"Ce n'est pas la première fois qu'on me signifie que la place de mes élèves
n'est pas au musée. À Pompidou, par exemple, on m'avait suggéré que c'était à la
piscine municipale que nous aurions dû aller...", écrit la prof. Le musée
d'Orsay se défend dans un communiqué, affirmant que la classe avant eu un
comportement bruyant. Une ancienne employée témoigne dans L'Huma : "La direction
du musée est obsédée par les chiffres de fréquentation de touristes étrangers,
le touriste américain paye son ticket d'entrée, s'offre un café hors de prix au
bar du musée puis dépense à la boutique. Un scolaire lui ne dépense rien. De qui
pensez-vous que le musée va privilégier le confort ?"
Après les lycéens, les primaires dans la presse ce matin. Avec d'abord la
primaire à droite et ses perdants. Le Parisien-Aujourd'hui en France nous raconte la vie d'après de Nicolas Sarkozy. Depuis sa défaite au premier tour, il
l'a juré à ses amis, cette fois il a vraiment tourné la page de la politique.
Carla l'y aurait encouragé : "Tu as 61 ans, la vie est belle, on peut faire
plein de choses". Il va certes conserver son bureau du VIIème arrondissement de
Paris mais pas question de relancer l'association des amis de Sarkozy , ni de
recevoir des brochettes d'élus comme après sa défaite en 2012. "Il ne veut plus
s'emmerder avec tous ces cons", lâche un proche.
Non, Nicolas Sarkozy s'imagine en fait une vie de globe-trotteur, ce qui
compte désormais, sa famille et ses potes ! L'article est illustré d'une photo
de l'ancien président à Phuket en Thaïlande, la semaine dernière, sur un
scooter avec à l'avant entre ses jambes, sa fille Giulia qui porte un
casque mais pas Nicolas Sarkozy. Un président à scooter sans casque, ça change !
À gauche, la presse commente ce matin l'entrée en lice de Vincent Peillon.
"C'est fou tous ces personnages politiques qui se voient investis d'un destin
national", s'exclame Patrice Chabanet dans le Journal de la Haute-Marne. Vincent
Peillon se lance et à l'entendre il est profilé comme le sauveur d'une gauche en
plein désarroi ! Sa candidature ajoute à la confusion d'une gauche de plus en
plus fragmentée. (...) Les règlements de compte internes l'emportent sur l'envie
de gagner ensemble. Il ne faut pas chercher ailleurs la montée en puissance
d'Emmanuel Macron."
L'ancien ministre encensé ce matin par la presse de droite. "Les socialistes
bousculés par l'offensive Macron", titre Le Figaro, "la dynamique Macron ébranle
le PS" en une de L'Opinion qui estime que Macron a marqué un point décisif dans
la course pour la présidentielle samedi en faisant la démonstration qu'il n'est
pas une bulle médiatique. "Force est de constater que la bulle Macron, loin
d'avoir éclaté, n'a cessé de gonfler, renchérit Guillaume Tabard dans Le Figaro.
L'homme en marche menace d'un péril mortel le parti socialiste et son futur
candidat et contraint François Fillon à ne pas se reposer sur ses lauriers de la
primaire."
La presse parle aussi de pollution ce matin. Oui, parce que comme le titrent
Les Échos, "la fin du pic n'éteint pas le débat sur les remèdes". Et notamment
la formule des vignettes prônée par l'exécutif, ces fameuses vignettes colorées
qu'il faudra acheter et coller sur son pare-brise à partir du 16 janvier quand
on vient à Paris. "La mesure n'emballe guère les Français", affirment Les
Échos. Notamment parce qu'elle va obliger les automobilistes de province qui
viennent en voiture, même une seule journée, à en être équipés. Alors il faut
saluer l’initiative du maire de Mongru-Saint-Hilaire dans l'Aisne, à 100 km de
Paris. Forcément ses habitants vont souvent à Paris en voiture, alors dans les
colonnes d'Aujourd'hui en France, l'élu dénonce le racket organisé de cette
vignette "crit-air". Et sa riposte : son conseil municipal cet après-midi va
voter la mise en place d'une vignette de 5 euros destinée aux Parisiens qui
voudraient stationner à Mongru-Saint-Hilaire ! La vignette nous fait râler, elle
a aussi le mérite de nous faire rire.
On termine avec une autre pollution, qui fait peur aux chasseurs. "Haro sur
le sanglichon", titre ce matin Le Progrès à Lyon. Voilà plusieurs mois que les
chasseurs de Haute-Loire se retrouvent régulièrement nez à nez avec un animal
hybride au comportement douteux, la bestiole ressemble à un sanglier mais avec
un pelage de cochon. Cet été, les chasseurs en ont abattu plusieurs et ont fait
faire des analyses. Résultats, il s'agit d'une espèce provenant d'un
croisement entre un cochon et un sanglier. Des animaux hybrides dont les gènes
n'ont rien à voir avec le sanglier et qui risquent de causer une dégénérescence
de l'espèce. Elle a déjà commencé vu le comportement étrange décrit par les
chasseurs. Les "sanglichons" auraient été engendrés par des éleveurs peu
scrupuleux qui auraient eu recours à cette hybridation pour relâcher ensuite
l'animal dans la nature et améliorer leur tableau de chasse, la pratique est
interdite explique l'office national de la chasse car elle pourrait provoquer
une pollution génétique.
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