Après les attentats qui ont fait 17 morts à Paris, c'est l'heure du débat, de l'explication au sein des écoles françaises. Les enseignants se disent parfois démunis face aux propos de certains de leurs élèves.
Najat Vallaud-Belkacem recevait ce lundi 12 janvier les syndicats (FSU, Unsa, Sgen-CFDT, Snalc) qui ont exprimé les besoins d'accompagnement des personnels mais aussi de formation continue.
Sur la base de "remontées déclaratives", le ministère n'a compté que 70 établissements sur les 64.000 que l'on compte sur tout le territoire, où la minute de silence a été perturbée. Mais pour les syndicats d'enseignants, ce n'est pas vraiment représentatif des problèmes rencontrés sur le terrain.
Le ministère de l'Éducation nationale n'a mis en ligne que vendredi 9 janvier des outils pédagogiques et numériques pour aborder le drame. Éduscol, le portail national des professionnels de l'éducation rappelle quelques "principes de base" comme "moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves". Le site engage les professionnels de l'éducation à "aborder les principes fondateurs de la République à l'école primaire" et à "organiser le débat au collège et au lycée".
Cette question était pourtant depuis longtemps à la une de tous les sites web des syndicats enseignants comme sur le SNUipp.fr sous l'onglet "Charlie Hebdo : des ressources pour en parler".
En plus du site internet Ediscol, le SNUipp renvoie sur le numéro du Petit Quotidien du 9 janvier et sur l'édition spéciale de Mon Quotidien tous deux mis à disposition gratuitement sur internet.
@Monsieurleprof, "professeur en banlieue parisienne" tweetait dès le vendredi 9 janvier sa difficulté à évoquer l'attentat contre Charlie Hebdo dans une classe de 6eme.
Une des raisons pour lesquelles il se dit "effaré" que son principal ait refusé de faire la minute de silence.
Au lycée c'est parfois plus simple de débattre comme l'évoque @lecoquelicot professeure d'anglais qui a posté sur Twitter son tableau de classe "Réflexion d'élèves de terminales #LaFranceestCharlie". Un tableau sur lequel est marqué "Violence is the answer to frustration"/ "La violence est la réponse à la frustration".
Dès le 7 janvier, elle annonçait sur Twitter "Demain je retourne au lycée. Je veux leur dire, faire d'eux des citoyens ouverts et tolérants. Lutter contre l'ignorance, mère de la haine."
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