Attentats du 13 novembre : les terroristes n'étaient pas drogués

Selon les résultats des expertises toxicologiques dévoilés par "Le Parisien/Aujourd'hui en France", les terroristes qui ont perpétré les attentats de Paris n'étaient pas sous l'emprise de la drogue.

Le Bataclan à Paris après les attentats du 13 novembre 2015

Crédit : JACQUES DEMARTHON / AFP

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Certains témoins de l'attentat du Bataclan les avaient décrit comme ressemblant à des "morts-vivants, comme s'ils étaient drogués". Pourtant, les terroristes qui ont perpétré les attentats du 13 décembre à Paris n'avaient pas consommé de drogue avant les opérations. C'est ce que révèle Le Parisien/Aujourd'hui en France, qui s'appuie sur des analyses toxicologiques réalisées sur les neuf terroristes décédés lors des attaques, ainsi que sur la cousine d'Abdelhamid Abaaoud.

"Ces analyses montrent qu'ils n'avaient consommé ni stupéfiants ni alcool avant de passer à l'acte", précise le quotidien. Les experts excluraient ainsi "toute prise de Captagon, un médicament prisé au Moyen-Orient et surnommé 'la drogue des jihadistes'".

Des traces de cannabis et de cocaïne dans le sang de trois individus

Seule trace de drogue : une infime quantité de cannabis retrouvée dans le sang de Brahim Abdeslam, le kamikaze qui s'est fait exploser au Comptoir Voltaire, près de Nation. Une quantité faible qui peut correspondre à "une consommation régulière, mais pas forcément récente" selon Le Parisien. Des traces de cocaïne ont également été retrouvées dans le sang d'Abdelhamid Abaaoud et de sa cousine Haisna Ait Boulahcen, tués lors de l'opération du RAID à Saint-Denis le 18 novembre 2015.

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