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Attentats à Paris : Salah Abdeslam était comme "un enfant de 12 ans qui pleurait"

L'audition de l'un des deux hommes qui ont exfiltré le terroriste présumé vers la Belgique révèle une attitude surprenante sur l'état d'esprit de Salah Abdeslam.

Salah Abdeslam, soupçonné d'avoir participé aux attentats de Paris, est introuvable depuis le mois de novembre.
Crédit : DSK / POLICE NATIONALE / AFP
Claire Gaveau
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Dans quel état était Salah Abdeslam le soir des attentats ? Visiblement, aux abois. Les circonstances de la fuite du terroriste présumé des attentats du 13 novembre se précisent jour après jour. Si l'homme de 26 ans est toujours recherché par les forces de l'ordre, les révélations se succèdent. S'il a passé trois contrôles de police dans la nuit du 13 au 14 novembre et qu'il aurait dû être arrêté à Molenbeek le 15 novembre, Salah Abdeslam est toujours en liberté. 

Mais selon le journal belge Le Soir, qui a eu accès au PV d'audition d'Hamza Attou l'un des complices, celui qui aurait refusé de se faire exploser dans le XVIIIe arrondissement le 13 novembre semblait bel et bien sous tension. Hamza Attou et Mohammed Amri, deux personnes originaires de Molenbeek, ont organisé la fuite du terroriste présumé quelques heures après les attaques qui ont causé la mort de 130 personnes. Le premier complice demande alors si Salah Abdeslam était mêlé aux attentats. Réponse catégorique de son acolyte : "Non".

Selon les propos retranscrits lors de l'audition, ce dernier aurait même affirmé qu'il faisait "pitié". "C'était un enfant de 12 ans qui pleurait", détaille-t-il alors que le frère de Brahim Abdeslam, qui s'est fait exploser près du Café Voltaire, suppliait de ne pas être "balancé". "Il pleurait et criait en racontant ce qui était arrivé. Il nous a dit qu'il avait commis les attentats de Paris, que lui était la dixième personne à accomplir ces attentats".

Je me vengerai. Ils vont payer pour la mort de mon frère

Salah Abdeslam

Après la peur et les pleurs, place aux menaces. "Il nous a dit de le ramener à Bruxelles, sinon il ferait exploser la voiture". Mais Salah Abdeslam garde surtout, un esprit de vengeance. "Je me vengerai. Ils vont payer pour la mort de mon frère", aurait-il clamé selon Le Soir alors qu'il aurait volontairement laissé la carte d'identité de son frère pour qu'il soit connu du monde entier. Une méthode qui rappelle celle utilisée par Amédy Coulibaly, qui avait tué une policière municipale à Montrouge avant la prise d'otages meurtrière de l'Hyper Casher.

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