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Attentats à Paris : les magasins demandent de l'indulgence aux banques face à la baisse de fréquentation
REPLAY / INVITÉ RTL - Bernard Morvan, le président de la Fédération nationale de l'habillement, déplore une baisse de 20 à 30 des commerces de centre-ville.
Les magasins comme les Galeries Lafayette à Paris sont quelque peu boudées depuis les attentats
Crédit : ADRIEN MORLENT / AFP
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C'est une des conséquences des attentats en Île-de-France. Depuis samedi 14 novembre, les magasins souffrent d'une chute importante de fréquentation, alors que les fêtes de fin d'année approchent. "On constate une baisse dans toute la France de 20 à 30% dans les centre-villes", confirme Bernard Morvan, le président de la Fédération nationale de l'habillement qui précise toutefois que cela concerne "l'ensemble du commerce de centre-ville" qui est touché et pas seulement les magasins d'habillement.
Lui qui représente 50.000 boutiques indépendantes, dont 6.000 en Île-de-France, a sollicité une aide à Bercy, auprès du du ministère de l'Économie et des Finances. "On leur a posé des questions sur la sécurité et demandé d'activer le secteur bancaire pour qu'il soit vigilant et indulgent. On a peur que les commerçants ne puissent pas honorer les échéances auprès de leurs fournisseurs", poursuit-il au micro de RTL.
L'autre problématique importante des magasins concerne la sécurité, indispensable pour les clients soient en confiance. Mais comme le recours à une entreprise de sécurité privée peut parfois coûter "500 euros la journée", la plupart des commerçants ne peuvent se permettre d'avoir un agent de sécurité. "Notre besoin à nous, c'est que la ville soit sécurisée. (...) Les gens réclament de la présence policière", ajoute Bernard Morvan.
