À quelques mètres du Bataclan, une mère de famille s'approche face aux néons jaunes de la salle de concert rallumée. Elle dépose quelques bougies et les allume. Des sanglots dans la voix, elle hurle son indignation : "Il y a des mères privées de leurs enfants, des enfants privés de leurs mères. Il y a un peuple qui est en deuil. Ça ne me fait pas peur ! S'ils m'entendent, c'est de la lâcheté d'agir comme ça".
"Ces morts, on aurait pu les éviter, ça fait longtemps qu'on savait qu'il y avait des attentats qui se préparaient, dans les cinémas, dans les stades de foot, dans les concerts", se lamente David, qui a perdu 4 amis proches au Bataclan. Il était au Stade de France au moment des explosions.
"Pourtant on n'a rien fait, on a mis trois vigiles que je connaissais, qui viennent d'être abattus comme des chiens. Je suis allé au Stade de France, j'ai vu des gens morts, j'ai failli peut-être y rester, j'ai vu des gens paniquer, j'ai vu des enfants pleurer, voilà ! Et après le 11 janvier, il n'y a rien qui a servi", poursuit David. Quelques petits groupes d'habitants du quartier reprennent les mêmes débats : pourquoi n'a-t-on pas pu éviter ce carnage, pourquoi sommes nous encore touchés ? Paris semble aujourd'hui gagné par les larmes de la colère.
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