À la centrale d'Arles, des soupçons de radicalisation concernant deux surveillants avaient conduit l'administration pénitentiaire à lancer une inspection en mai. Cette inspection a pris fin et elle confirme les soupçons. Deux agents d'une trentaine d'années, affectés à la centrale d'Arles étaient qualifiés de bons professionnels par leur entourage. Mais par conviction religieuse, ils ont refusé de serrer la main de leurs collègues féminines. De quoi justifier une sanction disciplinaire, estime l'inspection des services pénitentiaires, qui s'est rendue sur place en mai et vient de remettre son rapport. Une sanction, oui mais laquelle ? C'est toute la question.
En prison, comme dans la police ou l'armée, la tentation de l'islam radical existe, côté détenus mais aussi côté surveillants. À l'heure du déjeuner, certains désertent la salle commune et ses sandwiches au jambon. Les demandes de salle de prières se font plus fréquentes. On est parfois loin du devoir de neutralité imposé à tout fonctionnaire
Interpellé en mai dernier sur la situation d'Arles, Jean-Jacques Urvoas avait promis des sanctions. L'administration pénitentiaire veut prendre le temps de la réflexion. Les dossiers des deux agents ne figuraient pas au programme du dernier conseil de discipline. Ils devraient être, au mieux, examinés en septembre. Les deux surveillants, eux, sont toujours en poste.
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