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Deux policiers blessés dans un guet-apens dans une cité d'Arles
Au cours d'une nuit marquée par plusieurs interventions de la Bac, deux policiers ont été assaillis et se sont battus à mains nues pour s'échapper.
Une voiture de police (archive).
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
Une cinquantaine de jeunes d'une cité d'Arles (Bouches-du-Rhône) ont tendu un guet-apens aux policiers dimanche soir. Deux agents des forces de l'ordre ont été blessés, et leur véhicule incendié.
Une première intervention a eu lieu vers 22 heures, dans la cité Barriol, à la suite de l'incendie d'un véhicule de particulier. Sur place, des policiers de la Brigade anticriminalité (Bac), venus soutenir des membres de police-secours, croisent un véhicule "suspect" et identifient son propriétaire comme étant un jeune homme frappé par une interdiction de séjour à Arles, pour des faits de vol aggravé, enlèvement et séquestration et extorsion, a indiqué une source policière.
Deux interpellations dans le quartier
Ces policiers de la Bac sont alors "violemment pris à partie par une trentaine de personnes" et subissent "de nombreux jets de projectiles" lorsqu'ils procèdent à l'interpellation de cette première personne. Encerclés, ils parviennent à se dégager en tirant avec leur flashball et grâce à l'appui d'une brigade canine.
Une nouvelle interpellation a lieu, à la sortie de l'hôpital, d'un jeune homme disant avoir été blessé par un tir de flashball. La Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône indique qu'il a été interpellé pour "participation à un attroupement armé".
C'est après cette deuxième interpellation, vers 23 heures, qu'une cinquantaine de personnes mettent le feu à des poubelles sur un axe proche de la cité Barriol. Au cours de cette nouvelle intervention, deux policiers, venus en renfort de Tarascon, sont "tombés dans un guet-apens", et ont dû se battre à mains nues avant de pouvoir se dégager.
Le "sang-froid" des policiers
L'un d'eux a été plus gravement blessé et a été hospitalisé durant quelques heures, avec "au moins 6 jours d'ITT (incapacité temporaire de travail)", a-t-on précisé à la DDSP, saluant "le sang-froid" des deux policiers, qui "ont choisi" de ne pas faire usage de leurs armes.
Le véhicule de ces deux policiers a ensuite été retrouvé incendié dans la cité, où le calme était revenu peu après minuit, après que les forces de l'ordre l'ont réinvestie.
