C'est Noël en juillet pour Airbus en Chine ! L'avionneur européen vient d'y signer un des plus gros contrats jamais enregistrés : plus de 20 milliards d'euros au prix catalogue pour 100 moyen-courriers A320 et 40 long-courriers A350. Airbus aura tiré le plus grand profit de la visite du président chinois Xi Jinping à Berlin. Cette commande est, il faut le reconnaître, une surprise. Elle a manifestement été volontairement exclue du rendez-vous mondial de l'aéronautique du Bourget, où traditionnellement les grands constructeurs alignent leurs trophées pour marquer leur puissance. On peut y voir une bonne manière du président chinois à Angela Merckel en pleine campagne électorale.
Il y a sans aucun doute des contreparties industrielles à ce méga-contrat. Le constructeur européen maîtrise désormais 49% du marché aérien chinois, contre 10% à peine en 2000. Une percée de cette importance est à double tranchant. Mais Airbus a des obligations vis-à-vis d'un client aussi stratégique.
Cela dit, le renvoi d'ascenseur est une politique bien assumée à Toulouse depuis la présidence de Louis Gallois. C'est sous impulsion que fut lancé l'unité d'assemblage des A320. C'est dans cet esprit qu'un centre de finition des A330 vient de s'implanter dans le nord du pays. Et c'est toujours sur cette ligne que la filiale hélicoptère est en train d'y bâtir une usine pour ce qui est potentiellement son plus important marché civil. Donc il parait évident que l'importance de la dernière commande devrait renforcer ces partenariats.
Un enjeu risqué à terme ? C'est d'abord un défi à relever. Ce n'est un secret pour personne : Pékin veut concurrencer Airbus et Boeing dans les dix ans qui viennent. La seule arme des avionneurs occidentaux, c'est le maintien de leur avance technologique dans une activité d'une grande complexité industrielle.
Pour le reste, Airbus, qui a déjà 1.440 appareils (dont 1.230 A320) en opération aujourd'hui en Chine, doit compter avec cette puissance. Elle sera dans les vingt ans qui viennent le principal marché de la planète. Son trafic aérien va tripler, et ses compagnies ont des ambitions mondiales. Il faudra servir et l'un et l'autre.
- Bricorama, le trublion de la distribution, est contraint de passer sous le contrôle de Bricomarché.
- Kéolis, filiale de la SNCF, se lance dans le transport sanitaire. C'est un marché qui pèse 4 milliards d'euros.
13/20 à Jean Dominique Senard. Le patron de Michelin signe l'acquisition de 40% du leader de la critique de dégustation des vins. Guide Michelin + guide Parker +le champion européen de la réservation de restaurant sur Internet : il n'y a pas que les pneumatiques dans la vie !
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