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"Aider les éleveurs à investir pour monter en gamme", explique François Carlier

REPLAY - Le représentant de la CLCV pense que des marges de manoeuvre existent pour améliorer la qualité de la viande et mettre un frein à la crise agricole.

Le Salon de l'Agriculture a ouvert ses portes, le samedi 21 février

Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP

"Aider les éleveurs français à investir pour monter en gamme", explique François Carlier

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Julien Sellier & Ludovic Galtier

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Faut-il accepter de payer plus cher la viande pour donner un coup de main aux agriculteurs ? François Carlier de l'Association nationale de défense des consommateurs, CLCV, y répond. "Quand on regarde l'évolution du prix en magasin, on voit qu'il a pas mal augmenté. Le kilo de rumsteck a grimpé de 15%, le steak haché de 11%, l'échine de porc de 13%. On est au-dessus de l'inflation générale. Pour la viande, les prix sont déjà à des niveaux assez élevés. La question renvoie non pas au prix payé par les consommateurs mais plutôt à la répartition de l'argent entre éleveurs, industriels et grandes surfaces."

"Le choix de la qualité donne plus de valeur à l'agriculteur"

François Carlier poursuit : "Les éleveurs de volailles se portent mieux que les éleveurs de porc et de bœuf probablement parce qu'ils ont fait le choix du poulet label il y a 20 ans. Ce choix de la qualité peut donner plus de valeur à l'agriculteur et satisfaire davantage le consommateur. Les industriels peuvent, eux aussi, améliorer la qualité. Sur la viande bovine, on a peu investi sur l'amélioration de la tendreté et de la maturation de la viande. Si on doit aider les éleveurs français, il faut penser à long terme et les aider à investir pour monter en gamme."

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