Il va d'abord falloir réécrire l’accord de Paris sur le climat. La Grande-Bretagne était engagée au sein de l’Europe (c'est l’Europe qui représentait les 28 dans les négociations). Il va falloir refaire l’accord avec un pays de plus, le Royaume-Uni. Un pays qui, dans les années 70, était considéré comme le plus sale et le plus pollué d'Europe avec ses usines et ses centrales à charbon. Son entrée dans l’Union en 1973 l'a obligé à respecter des règles : les directives sur l'eau, l'air et la biodiversité. La protection de l’environnement a fait des progrès gigantesques.
Les écologistes anglais redoutent qu’avec le Brexit, le futur gouvernent revienne en arrière sur un certain nombre de ces règles. Car les Britanniques ont toujours eu une vision libérale. S'ils appliquaient les directives de Bruxelles (ils étaient obligés), mais ils les voyaient comme une entrave au commerce. Ils sont pro-OGM et pro-gaz de schiste. À Bruxelles, dans les négociations, ils étaient souvent un frein. Par exemple, cela fait des semaines que les 28 se demandent ou pas s’il faut interdire le Roundup. Les Anglais étaient contre l’interdiction de l'herbicide. Refaire la discussion sans eux changerait peut-être la donne.
En Grande-Bretagne, l’impact sur l’environnement risque d’être négatif. Un rapport parlementaire là-bas a conclu en ce sens, il y a quelques semaines. En revanche, les Britanniques une fois dehors, l'Europe pourrait avancer plus vite sur les questions d'écologie.
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