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Terrorisme : les transactions en espèces davantage contrôlées
REPLAY - Tout paiement en espèces de plus de 1.000 euros entre un particulier et un professionnel est désormais interdit. L'objectif : lutter contre le financement du terrorisme.
Depuis le 1er septembre 2015, tout paiement en espèces de plus de 1.000 euros entre un particulier et un professionnel est interdit
Crédit : SIPA
Les pouvoirs publics cherchent à lutter contre le terrorisme, qui utilise beaucoup les paiements en espèce. Cela induit des mesures qui ont un impact sur notre quotidien. Désormais, les transactions en espèces avec un professionnel ne pourront pas excéder 1.000 euros (contre un plafond de 3.000 euros avant). "Entre particuliers, il n'y a aucune limitation en la matière", rappelle François Carlier, de l'association CLCV. Concernant les échanges de devises, au-delà de 1.000 euros il sera demandé obligatoirement une pièce d'identité. Enfin, la Banque centrale européenne va cesser les très grosses coupures de 500 euros.
"Depuis septembre 2014, il n'est pas possible de payer plus de 300 euros en liquide par jour auprès du Trésor public pour régler son loyer ou ses impôts", explique également le journaliste. Les personnes qui étaient dans ce cas ont dû s'adapter.
On a un peu le sentiment que les pouvoirs publics font la chasse à l'argent liquide. "Outre la lutte contre le terrorisme et les trafics en tout genre, il y a surtout la lutte contre la fraude fiscale qui se fait beaucoup en cash", note François Carlier. Les banques aimeraient nous faire passer le plus possible au paiement tout dématérialisé (carte et virement bancaire).
