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Mardi 16 septembre à l'Assemblée, les députés devront voter pour accorder, ou non, leur confiance au gouvernement Valls II (archives)..
Crédit : MARTIN BUREAU / AFP
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Les députés socialistes, "frondeurs" d'un côté, "légitimistes" de l'autre, ont campé sur leurs positions respectives ce lundi 15 septembre 2014, à la veille d'un nouveau vote de confiance crucial demandé par Manuel Valls.
En quête d'une légitimité nouvelle après la grave crise gouvernementale de la rentrée, le Premier ministre sollicite mardi, et pour la deuxième fois en cinq mois, un vote de confiance des députés.
Ce scrutin intervient alors qu'un nouveau sondage confirme la chute des cotes de popularité de François Hollande mais aussi de Manuel Valls, en recul de quatre points en septembre à 13% et 30% respectivement. Soit le plus haut niveau d'impopularité de François Hollande depuis son arrivée à l'Elysée en mai 2012.
L'élu du Nord Bernard Roman a prévenu qu'"un député socialiste vote la confiance à un gouvernement socialiste, c'est même dans les statuts du PS". "On est condamnés à gagner, et la voie qui a été choisie est celle qui peut nous permettre de gagner dans une Europe qui est en crise", a estimé ce hollandais.
Même ligne chez la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, selon qui "pour redonner confiance au pays, il faut redonner confiance au collectif et à l'équipe", ce à quoi doit servir ce vote de confiance.
"Refuser la confiance à Valls serait une rupture incompréhensible", a aussi twitté le député de Seine-et-Marne Eduardo Rihan-Cypel. L'ex-Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, votera lui aussi la confiance, tout en appelant à ne pas céder aux sirènes du "social-libéralisme".
Face à un "Premier ministre qui ne veut rien changer à la politique menée, qui pour l'immense majorité des Français n'est pas efficace, pas juste" avec une "improvisation régulière" comme dans le "feuilleton des petites retraites", "plusieurs dizaines de députés s'abstiendront probablement", a pronostiqué Christian Paul, l'un des meneurs des frondeurs et du collectif Vive la gauche.
En désaccord sur la politique économique, notamment sur "le manque de volonté du gouvernement sur la scène européenne", les trois députés chevènementistes pour leur part, apparentés au groupe socialiste, s'abstiendront, alors qu'ils avaient voté pour la confiance au premier gouvernement Valls le 8 avril dernier.
Au-delà de la confiance, a estimé une autre figure des frondeurs, Jean-Marc Germain, il faut "s'asseoir tous autour d'une table comme y a appelé Martine Aubry samedi et dessiner ensemble l'avenir de la France avec la majorité qui a élu François Hollande en 2012".
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