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Virginie Calmels a-t-elle contacté Emmanuel Macron pour être ministre en juin dernier ?

Selon "L'Express", la première adjointe d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux aurait multiplié les appels et les textos à Emmanuel Macron pour défendre sa cause, après les bons résultats de REM aux législatives.

Virginie Calmels, la première adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux

Crédit : SIPA

Eléanor Douet

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Dimanche 26 juin, Laurent Wauquiez a été très clair. Pour le candidat à la présidence des Républicains, la majorité présidentielle de La République En Marche ressemble à "un ramassis d'opportunistes", venus "cuire leur petite soupe". Dans son viseur, Gérald Darmanin, Thierry Solère ou encore Sébastien Lecornu, qui peu de temps avant avaient annoncé leur ralliement au parti créé par Emmanuel Macron.

Ces propos, Laurent Wauquiez les a prononcés lors du Grand rendez-vous, devant des soutiens, parmi lesquels Virginie Calmels, qu'il a désigné comme l'une de ses fidèles et qui sera la numéro 2 des Républicains en cas de victoire de ce dernier. 

Des louanges adressées quelques heures avant que L'Express ne révèle que la première adjointe d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux a tenté de devenir ministre d'Emmanuel Macron après les législatives, en juin dernier. Coups de fil, textos... Virginie Calmels se serait démenée pour défendre son entrée au gouvernement. 

C'est faux ! Je n'ai fait aucune démarche.

Virginie Calmels à "L'Express"

"Son attitude était sans ambiguïté", affirme à l'hebdomadaire un interlocuteur du président. "Elle était dans une démarche personnelle", précise une source gouvernementale. L'information est confirmée à L'Express par une troisième source. 

Une information démentie par la principale intéressée auprès de l'hebdomadaire. "C'est faux ! Je n'ai fait aucune démarche, j'ai répondu à des sollicitations", se défend-elle.

Si Virginie Calmels affirme avoir reçu des proposition plusieurs mois avant l'élection présidentielle, les documents attestant de ses sollicitations datent de juin, "après les législatives et la confortable majorité qu'elles ont procurée au président", précise l'Express

Une tribune en mai dernier

L'Express rappelle que le 17 mai dernier, Virginie Calmels avait publié une tribune sur le site Atlantico. "Si la nomination d'Édouard Philippe se résume à un débauchage personnel sans conséquence sur la ligne du gouvernement, je dis non. Si, en juin, les législatives permettent de mener une politique audacieuse de réformes, avec l'appui d'une Assemblée nouvellement élue et du président de la République, je dis oui !", avait-elle écrit. 

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