En proie à de vives attaques de la part de l'opposition et de certains enseignants, Najat Vallaud-Belkacem reçoit le soutien de son prédécesseur rue de Grenelle. Invité de RTL lundi 18 mai, l'ancien ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon "croit absolument nécessaire" la réforme du collège. L'ex-ministre en assume même la paternité. "Elle est préparée et demandée par l'ensemble gauche et droite depuis des années. Comme vous le savez, l'école française va mal. Nos résultats scolaires ne cessent de décliner".
Est-ce que nous sommes capables de faire ensemble, les réformes dont le pays a besoin ?
Vincent Peillon, ancien ministre de l'Éducation
L'ancien membre du gouvernement, estime que chacun doit se sentir responsable de "cet échec français". Il assure ainsi avoir entendu "la confusion totale entre réforme des programmes et réforme du collège" et précise avoir créé "un conseil indépendant dans lequel siègent des gens de droite et de gauche".
Si la France veut se redresser, "elle doit mettre le
paquet sur son école qui va très mal", affirme Vincent Peillon qui indique que cette situation est un test : "Est-ce que nous sommes
capables de faire ensemble, les réformes dont le pays a besoin ? Je veux que chacun
mesure sa responsabilité. Si cette réforme ne se fait pas le pays aura
d'énormes difficultés. Je demande à tous de se mobiliser. Redresser notre école, c'est redresser notre pays". Et si cette réforme est indispensable pour l'ancien ministre de l'Éducation, c'est avant tout parce que "c'est un sujet fondamental. Nous avons les inégalités les plus
importantes".
Si on embauche plus de professeurs d'allemand, c'est pour faire de l'allemand
Vincent Peillon, ancien ministre de l'Éducation
La réforme du collège fait notamment débat à cause de la fin des classes bilangues, "qui permettent aujourd'hui à 16% des élèves de 6e et de 5e d'apprendre deux langues vivantes, dès le début du collège", souligne Le Monde. Les détracteurs estiment que cette suppression peut entraîner la chute de l'apprentissage de cette langue. Cependant, Vincent Peillon rappelle que les recrutements de professeurs allemand ont été multipliés par quatre. "C'est pour garder les vaches ?, ironise-t-il, avant d'ajouter que, "si l'on embauche plus, c'est pour faire de l'allemand".
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