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Valérie Debord, le 15 octobre 2015 à Paris
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
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Le verdict est tombé. Décriée après ses propos sur la France "pays de race blanche", Nadine Morano s'est vu retirer son investiture aux élections régionales en Meurthe-et-Moselle mercredi 7 octobre. La Commission nationale d'investiture (CNI) des Républicains a donc tranché contre l'eurodéputée alors que Nicolas Sarkozy avait demandé une lettre d'excuse après cette polémique.
Une sanction qui profite donc à Valérie Debord. Pressentie à ce poste depuis quelques jours, l'ancienne députée de Meurthe-et-Moselle remplace donc Nadine Morano. Philippe Richert, candidat à la présidence du Grand-Est, a "pris acte" de cette nouvelle investiture qui permet de tourner la page de cette polémique. "Le débat est clos (...) Nous pouvons revenir à l'essentiel, proposer un projet ambitieux aux habitants de l'Alsace, de la Champagne-Ardenne et de la Lorraine", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Cette investiture constitue un véritable retour au premier plan pour Valérie Debord. Députée de Meurthe-et-Moselle de 2007 à 2012, elle est aussi adjointe au maire de Nancy, en charge du Logement, du Handicap et des Seniors. Elle est surtout une proche de Nicolas Sarkozy. En tant que déléguée générale adjointe de l'UMP, elle a défendu son bilan et sa campagne de 2012. Un statut, important sur la scène médiatique, qui lui a notamment valu le surnom de "porte-flingue" grâce aux nombreux tweets et communiqués qu'elle a publiés, rappelle Le Monde. Adhérente de l'UMP en 2002, députée en 2007 et donc figure de proue du sarkozysme en 2012, Valérie Debord est restée proche de l'ancien président de la République, soutenant notamment son retour sur la scène politique en 2014.
Cette investiture qui marque donc son retour sur le devant de la scène politique mais aussi une véritable victoire face à son ennemie de toujours. En 2012, la nouvelle tête de liste en Meurthe-et-Moselle affirmait ne pas comprendre cette relation. "Je ne sais pas pourquoi Morano ne m'aime pas. On n'est pourtant pas sur le même créneau. Je suis libérale, je suis pour la concurrence", avait-elle déclaré aux Inrocks, avant de rester discrète dans ce feuilleton Morano, "condamnant" simplement les propos de sa concurrente. Une concurrence aujourd'hui envolée alors que l'eurodéputée s'est brûlée les ailes sur le plateau d'On n'est pas couché.
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