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Nicolas Sarkozy et son ancien ministre sont accusés de "contestation de crime contre l'humanité et diffamation"
Crédit : XAVIER LEOTY / AFP
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Pour Nicolas Sarkozy, la reconquête de l'opinion se veut résolument médiatique. Distancé par Alain Juppé dans les sondages, l'ancien chef de l'État veut donner un coup d'accélérateur à sa campagne pour l'investiture du candidat de droite à la présidentielle de 2017. À quelque 300 jours de la primaire des Républicains, Nicolas Sarkozy publie lundi La France pour la vie, un ouvrage dans lequel il se livre à une autocritique de son quinquennat, analyse sa défaite de 2012 et effectue plusieurs propositions de fonds. L'ancien président double cette déclaration de candidature qui ne dit pas son nom d'interventions médiatiques ciblées, à commencer par un entretien accordé à l'émission 7 à 8, diffusée à partir de 18h15 sur TF1 dimanche 24 janvier.
Dans cet interview menée par le journaliste Thierry Demaizière, Nicolas Sarkozy revient sur le désamour qui semble s'être installé avec les Français depuis son retour dans l'arène politique et répond aux critiques de ses rivaux, dont Bruno Le Maire, qui s'est opposé au "retour des battus" et jugé que l'ancien locataire de l'Élysée avait "fait son temps". "Bruno ne devrait pas dire ça comme ça puisqu'à ma connaissance, il a été battu à l'élection pour la présidence de l'UMP, par moi", rappelle-t-il dans un léger sourire. Dans un deuxième extrait dévoilé par TF1, Nicolas Sarkozy revient sur un épisode malheureux de sa présidence, le "Casse-toi pauv'con", asséné à un homme qui l'insultait au salon de l'agriculture au mois de février 2008.
"Jamais je n'aurais dû dire ça. En disant ça, j'ai abaissé la fonction présidentielle. C'est une erreur", concède l'ancien Président. "Mais, j'ai compris à ce moment là qu'avoir du tempérament n'autorisait pas tout". Nicolas Sarkozy ne veut cependant pas y voir une perte de contrôle. "Ce n'est pas une histoire de sang froid. Le sang froid, c'est pour les décisions importantes, quand vous envoyez des soldats à la guerre, et qu'il faut tenir dans une crise sans précédent. Non. L'homme qui est insulté répond alors que le Président qui est insulté ne répond pas".
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