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Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, lors d'une manifestation à Lorient en novembre 2013.
Crédit : DAMIEN MEYER / AFP
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Le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a justifié les travaux réalisés dans son bureau de Montreuil après les nouvelles révélations du Canard enchaîné. "Dans le cadre des travaux faits dans la maison confédérale, on a estimé qu'il était bon de refaire le bureau du secrétaire général de la CGT", a-t-il déclaré.
"Notre bâtiment a été construit il y a 30 ans et tous les ans il y a des travaux de faits pour entretenir ce patrimoine", a-t-il dit sur Europe 1. Ce bureau, qui était aussi celui de son prédécesseur Bernard Thibault, "cela fait 14 ans qu'il n'avait pas été refait". Il a expliqué le coût élevé - 62.000 euros, selon l'hebdomadaire satirique - par la nécessite de refaire "l'électricité, le chauffage, la climatisation et les sols".
Il a énuméré le mobilier de son bureau, dont la facture s'est élevée à 21.500 euros, selon le Canard enchaîné: "il y a une table de réunion qui permet de travailler à huit, un bureau en bois et en verre, un fauteuil et un meuble de rangement". "La particularité de ce meuble est qu'il a une forme atypique: le toit du meuble ressemble à un toit d'usine", ce qui a été pensé par "l'architecte", selon lui. Il a souligné qu'il n'était pas demandeur de ces meubles: "j'ai découvert le mobilier une fois qu'il était posé."
Thierry Lepaon s'est dit "peiné" que "des gens utilisent des devis et des factures pour faire peser une calomnie sur la CGT". Mais "je ne veux pas rentrer dans une chasse aux sorcières" et il "n'y a pas de force de police à la CGT", a-t-il dit.
Il n'a pas exclu que ces révélations dans la presse soient liées à la crise de succession qui a déchiré le syndicat: "Il se peut qu'il y en ait dans l'organisation qui n'acceptent pas les choix faits par les syndicats au Congrès" de mars 2013 à Toulouse où Thierry Lepaon a été élu à la tête de la confédération. Mais "Je ne veux pas jeter la suspicion, ni sur le personnel de la maison confédérale, ni sur les dirigeants", a-t-il ajouté.
Thierry Lepaon a en revanche jugé que les travaux coûteux pour 105.000 euros dans son appartement de fonction n'étaient pas justifiés car il ne fallait "pas mettre une telle somme dans un appartement loué", a-t-il répété. Une enquête interne est menée "sur les procédures" menant à de telles décisions, a-t-il rappelé.
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