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Vincent Parizot et Christelle Rebiere
Crédit : Elodie Grégoire
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Pour cette rentrée 2016, et dans un contexte sécuritaire marqué une forte menace terroriste, les établissements scolaires sont tenus de renforcer leurs dispositifs de sécurité. Pour ce faire, l'État a annoncé, le 24 août dernier, qu'il octroierait, via le fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD), 50 millions d'euros aux collectivités pour les travaux de sécurisation à effectuer.
Mercredi 31 août, sur RTL, Philippe Saurel, le maire de Montpellier, a estimé que "les frais à engager" étaient de "15 millions d'euros" pour sa seule ville. L'élu en a donc conclu que les travaux de sécurisation à effectuer dans l'intégralité du pays ne pourraient être couverts par la somme allouée par le gouvernement, affirmant même que l'on ne pouvait "pas traiter les enfants de France" de cette façon. Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne et co-président de la commission sécurité de France urbaine, une association qui regroupe les grandes villes et communautés urbaines, estime que son homologue montpelliérain "a raison" et que l'on est "très très loin du compte", concernant les fonds octroyés par l'État.
Des exigences de plus en plus fortes de la part de l'État
Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne
Et l'élu affirme même que "si on doit aller plus loin, fouiller les sacs des parents et des personnes qui accompagnent les enfants dans les écoles, on voit bien que matériellement, c'est impossible", rappelant que la ville verte abrite 81 écoles et 16.000 enfants. "L'État nous demande de mener une mission qu'il ne nous permet pas de mener", estime-t-il même.
Pour Gaël Perdriau, "il y a des exigences de la part de l'État qui sont de plus en plus fortes, qui reposent sur les communes. Dans le même temps, il y a la baisse des dotations de l'État, soit 17 millions d'euros en moins. À un moment donné, ce n'est plus possible". Enfin, le maire de Saint-Étienne affirme que l'État doit "prendre ses responsabilités". "S'il impose un certain nombre de mesures, il faut qu'il les paye. C'est un peu facile de prendre des décisions pour rassurer la population puis de demander aux maires d'assumer les augmentations d'impôts localement", tempête le premier édile stéphanois.
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