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Sébastien Huyghe porte-parole du parti Les Républicains (archives)
Crédit : JACQUES DEMARTHON / AFP
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Au lendemain des régionales, des personnalités, à droite comme à gauche, ont évoqué la possibilité de former une plateforme commune. Jean-Pierre Raffarin a notamment appelé son parti Les Républicains à "travailler avec le gouvernement" face à l'"adversaire commun" que constitue le Front national. Près de sept Français sur dix seraient favorables à un rapprochement entre la gauche, la droite et le centre, d'après un sondage Odoxa paru dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.
"La gauche et la droite, ce n'est pas la même chose", rétorque le porte-parole du parti Les Républicains Sébastien Huyghe. "Il faut bien montrer aux Français qu'ils ont le choix entre deux options républicaines", poursuit le député du Nord : un grand pôle à gauche autour du PS et un autre à droite autour des Républicains et du centre. Sinon, "la seule alternative à cette sorte de gouvernement d'union nationale serait l'extrême droite".
La seule alternative à cette sorte de gouvernement d'union nationale dont certains rêvent serait l'extrême droite.
Sébastien Huyghe
Mais les élus des deux bords peuvent se retrouver sur certains sujets. Il cite des mesures du gouvernement votées par Les Républicains, comme la loi sur le renseignement, la prolongation de l'état d'urgence ou encore l'engagement des troupes françaises contre Daesh. "Mais il faut que le gouvernement accepte lui aussi de prendre des propositions de l'opposition. Il est resté sourd à nos propositions après les attentats de janvier et il a fallu de nouvelles attaques pour qu'elles soient reprises", affirme-t-il. Si droite et gauche peuvent s'accorder sur certaines propositions, "chacun garde ses convictions et une vision différente de la société".
Ainsi Xavier Bertrand, nouvellement élu à la tête de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie aura une "attitude ouverte" vis-à-vis du PS qui s'est retiré pour faire barrage au FN, mais il appliquera son programme proposé au premier tour.
Revenant sur le remplacement de Nathalie Kosciusko-Morizet à la direction du parti, il affirme qu'il n'a "jamais été question de l'évincer", lors du bureau politique de lundi 14 décembre. Des proches de NKM ont "pris les devants" dit-il, ajoutant cependant que "quand on est dans la direction d'un parti, on suit sa ligne".
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