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Sarkozy mis en examen : l'USM appelle à "faire confiance" aux juges

RÉACTION - Le président de l'Union syndicale des magistrats répond à la droite et à Nicolas Sarkozy, qui accusent les juges d'impartialité dans l'affaire des écoutes de l'ancien président.

Christophe Régnard, président de l'Union syndicale des magistrats
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
Nicolas Sarkozy mis en examen : "Peut-être peut-on quand même faire confiance aux magistrats", dit l'Union syndicale des magistrats
00:00:53
Fanny Bonjean
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Depuis ce mercredi 2 juillet et la mise en examen de Nicolas Sarkozy, l'ancien président et ses proches dénoncent l'impartialité des juges qui instruisent le dossier. 

L'une d'elles, Claire Thépaut, concentre les critiques du fait, entre autres, de son engagement au syndicat de la magistrature, classé à gauche et connu pour son "mur des cons". La défense de Nicolas Sarkozy devrait demander son dessaisissement.

Il est quand même normal, on est payé pour ça, qu'on fasse des investigations

Christophe Régnard, président de l'USM

Cette mise en cause des magistrats irrite sérieusement Christophe Régnard, président de l'USM, l'union syndicale des magistrats : "Je note que cette affaire, les magistrats ne l'ont pas inventée, argumente-t-il au micro de RTL, jeudi 3 juillet. Comme les autres affaires d'ailleurs. Et à partir du moment où les juges d'instruction ont été saisis, il est quand même normal, on est payé pour ça, qu'on fasse des investigations."

Et d'ajouter : "Peut-être peut-on quand même dans notre pays à un moment ou un autre faire confiance aux magistrats, laisser la justice travailler sereinement".

C'est toujours la théorie du complot, de l'acharnement

Christophe Régnard, président de l'USM
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Le président de l'USM critique "cette logique de faire la justice sur les plateaux télé". Selon lui, certaines déclarations de Nicolas Sarkozy "sont probablement éloignées de la réalité du dossier". "C'est toujours la théorie du complot, de l'acharnement, le calendrier n'est jamais le bon", déclare-t-il.

Christophe Régnard estime que les reproches formulés par l'ancien chef de l'État et ses proches ne servent qu'à "contourner le vrai problème, notamment la qualification qui est retenue", à savoir les chefs d'accusation de corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel.

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