L'heure de la grande explication pour Laurent Wauquiez. Sous le feu des critiques dans le microcosme politique, depuis les révélations par Quotidien d'un document sonore dans lequel il parle sans filtre, le président des Républicains a annoncé, mardi 20 février, sur BFM qu'il allait "porter plainte" et "saisir le Conseil supérieur de l'audiovisuel".
Sur la forme, il dénonce "quatre jours de déchaînement médiatique surréaliste" et "une méthode de voyou" de la part du journaliste de TMC. Sur la forme, il a dit "assumer" ses propos tenus devant des élèves de l'école de management de Lyon, mais il "regrette" ceux sur Nicolas Sarkozy, à qui il a présenté ses "excuses".
"Ce que j'ai dit devant les étudiants, je le redis de la même manière devant vous parce que j'assume. (...) J'assume les propos qui ont été les miens, je n'ai pas de double langage", a-t-il déclaré, soulignant aussi qu'il n'avait "pas insulté les Français", et qu'il n'était "pas Emmanuel Macron". Mais il a souligné que le passage concernant Nicolas Sarkozy, accusé de placer ses ministres sur écoute pour "pomper" les mails et les textos, était "le seul" qu'il regrettait. "Je le regrette, j'ai présenté mes excuses à Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté. "Je n'ai jamais sérieusement pensé que les ministres étaient écoutés en Conseil des ministres", a-t-il dit.
Beaucoup de monde me disait que tu n'étais qu'une grosse merde...
Nicolas Sarkozy, dans des propos rapportés par Le Canard Enchaîné
Des excuses que Nicolas Sarkozy avait accueillies fraîchement. L'ancien chef de l'État, qui a mis le pied à l'étrier de Laurent Wauquiez, s'était contenté en retour du minimum syndical, assurant en "prendre note".
En coulisses, Nicolas Sarkozy se serait en fait montré plus prolixe au moment de raconter la scène à ses proches, selon Le Canard Enchaîné. "Je l'ai pulvérisé. Il m'a présenté ses excuses. Il était piteux. Ensuite, je ne l'ai pas laissé en placer une."
Le prédécesseur de Laurent Wauquiez à la tête des Républicains aurait conclu l'échange brutalement : "Beaucoup de monde me disait que tu n'étais qu'une grosse merde. Aujourd'hui, je n'ai d'autre choix que de penser comme eux (...) Il paraît que tu as des ambitions présidentielles. Si j'étais toi, je changerai de métier."
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